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Jacqueline Daigre veut doter Poitiers d’un « grand festival de lumière »
Catégories : Société, Politique Date : mercredi 11 décembre 2013Fidèle à son carnet de route, la candidate UMP-UDI, Jacqueline Daigre, a présenté ce soir le deuxième volet de sa campagne pour les Municipales 2014. Après les transports, la « révolution culturelle ».
Elle avait agité le landerneau politique, il y a un mois, en prônant la gratuité des transports. La voilà de retour sur le devant de la scène médiatique, avec des projets plein les bras dans le domaine culturel.
Ce soir, devant un large parterre d’aficionados et ses quatre colistiers officiels (*), Jacqueline Daigre a une nouvelle fois fait assaut de détermination et d’ambition pour sa paroisse. Au menu, donc, la culture, cette « respiration de l’esprit (...) indispensable à la cohésion et à la mixité sociales ». Or quoi de mieux, comme ciment des peuples, qu’un festival réunissant centre-ville et quartiers dans une même liesse ? La candidate UMP-UDI l’affirme : si elle est élue, elle dotera la capitale régionale d’un festival digne d’une… capitale régionale. Un festival basé sur l’image, le feu et la lumière, qui mettrait en valeur l’ensemble des quartiers et monuments de la cité, « tout en les imprégnant d’une mise en scène résolument moderne ».
Sur cinq ou six jours, ce rendez-vous identitaire pourrait prendre place au crépuscule de l’automne et mettre en scène tous les arts, de la musique au théâtre, de peinture à la pyrotechnie. Jacqueline Daigre lui a déjà trouvé un nom : « Poitiers dans tous ses éclats ». « A l’image de La Rochelle avec les Francofolies ou d‘Angoulême avec la bande dessinée, Poitiers se doit d’irradier. « Poitiers dans tous ses éclats » créera un univers unique que personne ne pourra oublier. » Renouvelé tous les ans, ce rendez-vous aura une motivation suprême : rassembler en innovant, encore et toujours.
Autre projet, l’obligation d’intégrer, en milieu scolaire, du CP au CM2, de vrais projets de création artistique, auxquels des artistes locaux pourraient s’associer. Ou comment permettre à l’enfant de devenir «actif face à la culture et l’élan créatif ».
Du quartier Rivaud, Jacqueline Daigre dit qu’il a été « oublié ». « Malgré le formidable travail effectué par la galerie du même nom, je pense que les artistes locaux n’ont pas assez de lieux à leur disposition pour exposer », assume la candidate. Dans son viseur, l’instauration d’un « Forum des artistes », « sorte de petite Montmartre », où la production artistique serait portée aux nues. En prévision, l’aménagement d’un village d’artisans tout l’été et d’un marché de Noël parallèle à l’existant.
Toujours au programme de Jacqueline Daigre, un concours international d’orgues et de musiques anciennes doit
permettre la mise en valeur des cinq orgues de la ville classés au patrimoine. Quant au Palais des Comtes, il doit, dixit la candidate, « constituer une valeur ajoutée à l’offre culturelle faite aux Poitevins ». Son vœu : investir la Salle des Pas perdus et le site monumental du palais, pour apprendre aux visiteurs l’histoire et les personnages de la cité, de manière ludique. Pourquoi pas à la mode « mapping » ?
Enfin, comment achever un pensum sur la culture sans évoquer l’ancien théâtre ? Jacqueline Daigre ne pouvait y couper. « Je ne veux pas revenir sur les débats autour de sa cession, tempère-t-elle. Je préfère me concentrer sur les 300m2 encore à disposition. Si les électeurs me font confiance, j’envisage d’utiliser cette surface pour redonner au lieu sa vocation première. »
Le « Petit théâtre de poche » de 70 à 80 places auquel elle aspire aura ainsi vocation à accueillir des troupes locales, mais aussi des artistes plus reconnus, des humoristes, des associations, des scolaires... Nom de baptême avancé : « Le Théâtre Jules-Berry », en hommage à l'inoubliable interprète des « Visiteurs du Soir » et du « Jour se lève », né à Poitiers en 1883.
Jacqueline a présenté quatre colistiers, ayant tous, plus ou moins récemment, œuvré dans le domaine culturel. Il s’agit de Laurence Hillairet, commerçante, Philippe Palisse, proviseur de lycée, Bernard Demiot, médecin, et Sylvain Pothier-Leroux, connu sur la place de Poitiers pour avoir longtemps occupé la fonction de président de l’Office municipal des sports.
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