Etudiant recherche appartement

A quelques semaines de la rentrée universitaire, les étudiants sont sur le pied de guerre pour dénicher, avant le 1er septembre, un logement à Poitiers. Revue de détail à travers l'exemple de Christine, maman d'un étudiant.

Le rendez-vous est fixé dans l'hypercentre de Poitiers. Christine, maman d'un étudiant, arrive à l'heure. Son emploi du temps est serré. Depuis début août, c'est la troisième journée qu'elle consacre à la recherche d'un appartement à louer. D'une visite à l'autre, elle reste concentrée sur un impératif : trouver un logement dans lequel son fils pourra emménager avant le 1er septembre. 

Pour l'heure, elle ne s'inquiète pas du délai imparti pour trouver la « perle rare ». Une idée qu'Arnaud Guillon, agent immobilier chez « Square Habitat », confirme. « Il n'est pas trop tard, évoque-t-il. L'offre est nécessairement moins importante qu'au début de juillet. Mais le vivier de logements est quand même assez important pour satisfaire la demande à n'importe quelle période de l'année. » 

Maître mot: organisation

Poitiers et ses vingt-six mille étudiants se sont depuis longtemps adaptés à ce marché, si particulier, de la location. Christine, elle, n'ignore rien des réalités du marché. Aussi prend-elle, malgré l'urgence, le temps d'élargir sa consultation des professionnels aux particuliers. « Chacune de ces deux options présente son lot d'avantages et d'inconvénients, reconnaît-elle. Il faut juste savoir faire le tri. »

Rompue à l'exercice, elle supplée donc son fiston, occupé cette semaine par un emploi saisonnier, avec une double exigence: trouver « un studio ou T1, entre 30 et 40 m2 » et à moindre coût, « entre 300 et 420€ ». Elle sait ce qu'elle veut. Notamment la proximité d'un arrêt de bus. Le parquet au sol lui déplaît, elle préfère le vinyle. « Un étudiant, ça fait la fête, ça invite des copains. Dans ces moments-là, il ne pense pas nécessairement à récupérer sa caution », dit-elle avec lucidité.  

Ces critères de choix sont bien définis et hiérarchisés. Ce qui n'est pas pour déplaire à l'agent immobilier. « Avec de telles clientes, nous pouvons allez très vite, ajoute Arnaud Guillon. En outre, je conseille de rechercher un appartement avec un dossier bien ficelé (*). Dans ce cas-là, l'affaire est vite réglée. » Alors, pas d'inquiétude ! Forts de tous ces conseils, les futurs étudiants poitevins ont encore quelques jours devant eux pour se trouver un « toit ». 


(*) l'avis d'imposition, les trois dernières fiches de paie et le contrat de travail du cautionneur; une