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Le menu de Sébastien Boireau
Chef du restaurant gastronomique Papilles, à Poitiers, Sébastien Boireau vous propose un repas de fête réussi pour tous les porte-monnaie.
Le train est lancé. Personne ne l’arrêtera. Le Comité des financeurs de la ligne LGV Poitiers-Limoges, qui s’est réuni vendredi à la préfecture de la Haute-Vienne, en présence des préfets de la Haute-Vienne et de la Vienne et de nombreux élus dont Alain Claeys et Claude Bertaud, a adopté pour la zone préférentielle de passage dite PB3.
C’est donc le tracé le plus au sud de la capitale régionale, entre Iteuil et Aslonnes, qui est sorti du chapeau des décideurs, éclairés par les études techniques réalisées par Réseau Ferré de France (RFF). En choisissant le raccordement à la ligne Paris-Bordeaux dans cette zone, le Comité des financeurs a choisi la zone de passage la moins « impactante » humainement et du point de vue environnemental. Le tracé devrait suivre ensuite la Nationale 147 à partir de Dienné. Au final, le choix de cette option mettra Paris à 2h04 minutes de Limoges.
Encore deux points noirs
Selon RFF, l’option choisie impacte directement une trentaine d’habitations (situées dans un rayon de 100 m de la future ligne LGV) entre les deux capitales régionales. Un moindre mal au regard des autres options un temps envisagées…
Mais, deux points noirs subsistent dans la Vienne et retiennent encore l’attention des élus : le hameau de Vaintray à Iteuil où un lotissement d’une petite dizaine de maisons est concerné, et la Ferme de Dienné. Les prochaines étapes concernent l’affinement du tracé d’ici le printemps 2010 et la déclaration d’utilité publique prise par le ministre des transports avec une ouverture d’enquête publique courant 2011. Le début des travaux, dont le coût est estimé à 1,5 milliards d’euros, est prévu pour 2014 et la mise en service de la ligne LGV toujours envisagée pour 2017.
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