Aujourd'hui
Pour lancer sa saison, le Syndicat des producteurs de melon du Haut Poitou a organisé, la semaine dernière, un concours de cuisine au Futuroscope, en présence de grands chefs. L’initiative ne manque pas de sel.
Il s’en souviendra sans doute longtemps. Apprenti à l’Auberge de la Cour d’Hénon, à Quinçay, Benjamin Radureau s’est imposé en finale du premier concours de cuisine de melon du Haut-Poitou. Le tout sous l’œil averti de grands chefs tels que Maurice Alexis, chef cuisinier de l’Elysée, Joël Garault, chef étoilé du Vistamar, à Monaco, ou encore Fabien Dupont, du Saint-Fortunat de Neuville. Au-delà du symbole, l’événement du Futuroscope sert surtout les desseins du Syndicat, dans sa quête de reconnaissance.
«Nous fêtons les vingt ans du Syndicat cette année, c’est une façon de souffler les bougies », s’amuse Julien Godet, son président. Et de rappeler à qui veut l’entendre que «le premier département producteur de France» pèse sur le plan économique. Son potentiel annuel peut atteindre 25 000T, réparties sur 1200 hectares. «La vraie difficulté de notre métier, poursuit Julien Godet, c’est que nous jouons notre saison sur trois mois. Un melon récolté doit être mangé dans les trois jours… »
Cette saison, le retard de production est estimé à «une dizaine de jours». Un léger décalage que les… mille deux cents saisonniers, embauchés pour assurer la cueillette dans le Haut-Poitou, sauront rattraper. Et ce même si le cru 2012 s'annonce moins florissant que 2011.
À lire aussi ...
Hier
DMLA : un implant innovant
Contre la DMLA atrophique, il n’existe pas de traitement mais il est possible d’améliorer la vue des patients, sous conditions, grâce à des technologies innovantes telles que le SING IMT, un implant nouvelle génération. Plus de détails avec le Pr Levéziel, du CHU de Poitiers.