Aujourd'hui
« Le club de Poitiers pourrait avoir 190 000€ supplémentaires dans ses caisses »
Catégories : Sport, Volley Date : mardi 22 mai 2012La déclaration est troublante. Le vice-président du Conseil régional en charge du sport, Jean-Christophe Hortolan, assure que le Poitiers Volley n’a jamais demandé le renouvellement de sa subvention accordée en 2010.
Cette année-là, le club avait bénéficié d’une aide de 150 000€ au titre de l’animation du territoire. « Logiquement, tout laissait croire qu’il disposerait de la même somme l’année suivante. Mais personne n’a renvoyé les dossiers nécessaires », souligne l’élu.
Et ce n’est pas faute de l’avoir rappelé aux membres du comité de direction. Le vice-président indique qu’une première réunion, en juillet 2011, a permis d’expliquer les règles pour renouveler la subvention. Ensuite, les services de la Région, ne voyant rien venir, ont recontacté le club. Avant une dernière piqûre de rappel autour de Noël. « Je ne porte aucun jugement sur les personnes, mais très franchement, je ne comprends pas, précise encore Jean-Christophe Hortolan. Clairement, je crois que le club aurait pu éviter l’amende de 11 000€ infligée en décembre 2011 par la DNACG (*) pour sanctionner l’état des comptes. »
Au-delà de cette subvention de 150 000€, Poitiers volley aurait dû recevoir une aide pour soutenir le fonctionnement du centre de formation pour 2011, ainsi qu’un reliquat jamais réclamé pour 2010. Au total, « en décembre 2011, le club aurait pu disposer d’environ 190 000€ en caisse », en tenant compte des délais de traitement. L’élu laisse la porte ouverte à l’équipe dirigeante du club encore quelques jours pour apporter les pièces administratives nécessaires à leur dossier. Sous peine de passer à côté de la subvention.
Pour mémoire, lundi après-midi, le club apprenait sa relégation en Ligue B à cause d'un "plan d'apurement de sa dette non respecté". De son côté, le comité de direction avait démissionné en bloc dès dimanche soir.
(*) Direction nationale d'aide et de contrôle de gestion
Crédit-Photo : Conseil régional de Poitou-Charentes.
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