Aujourd'hui
Retour en quelques points détaillés sur le conseil municipal de Poitiers, qui s’est tenu ce lundi.
• L’introduction de la séance du conseil municipal a été enlevée. À l’heure des listes de vœux, les uns (Maxime Huille) se sont inquiétés des deux arbres « sains » abattus au square Magenta. Les autres (Maryse Desbourdes-NPA) se sont émus de la destruction du gymnase Maillochon. Les représentants de l’ASPTT, locataires de cette « antique » salle de sports, avaient même fait le déplacement pour faire entendre leur voix. La défense de ce bien, qui doit être détruit dans le cadre de la construction du futur viaduc, a soulevé l’ire d’Aurélien Tricot. Répondant aux critiques, l’adjoint au sport a lancé : « Je ne comprends pas trop ce mouvement de colère, alors que le gymnase de Maillochon tombe en ruine, depuis des années. »
D’un sujet à l’autre, les interventions se sont ensuite enchaînées tous azimuts. Georges Stupar a ainsi pris la défense de la politique municipale sur le volet « horticole ». En conclusion des débats, le maire, Alain Claeys, a relevé l’ambiguïté soulevée par le statut Maxime Huille. « J’étais élu au sein du groupe « Modem », s'est défendu ce dernier. J’ai quitté ce groupe il y a peu. Je suis désormais coopérateur de la formation d’« Europe Ecologie-Les Verts ». Par ce statut, j'apporte mon expertise de biologiste de profession, sans être membre de ce parti, encore moins du groupe associé à la majorité municipale. Je conserve mon indépendance et reste clairement dans l’opposition. » La précision est faite.
• Cette séance s'est tenue sans aucun élu du groupe Europe Ecologie-Les Verts. Pour justifier leur absence, ils ont envoyé ce communiqué: « Ce soir, les élus écologistes sont aussi abattus que les arbres de la place Magenta et pour cette raison ne seront pas présent au conseil municipal. » Le torchon brûlerait-il dans la majorité municipale ?
• L’adoption de la délibération n°2 va permettre à la Ville de souscrire deux prêts d’un montant global de 3,4 millions d’euros. Ils doivent permettre le financement des besoins ponctuels de trésorerie. À noter que l’un d’eux sera contracté auprès de la banque « Dexia ». Cet établissement bancaire a récemment fait l’actualité en mettant sur la « paille » quelques milliers de collectivités locales. Maryse Desbourdes n’a pas manqué d’interroger Francis Chalard sur ce sujet. « Nous avons bien évidemment veillé au prêt consenti, lui a répondu l’élu en charge des Finances. Il ne relève en aucun cas d’un emprunt toxique. »
• Avant le débat d’orientation budgétaire, au programme du prochain conseil municipal, Alain Claeys a fait le point sur ces questions en cours d’étude. « Nous faisons tout notre possible pour éviter la hausse de la fiscalité locale, a rappelé le maire de Poitiers. J’ai demandé à chacun de réfléchir aux efforts à faire pour aboutir à un taux zéro pour la seconde année consécutive ». Par ailleurs, les tarifs des parkings poitevins resteront inchangés.
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