Les étudiants, premier atout de Poitiers

Quelques jours après la rétrogradation de Poitiers au classement des villes où il fait bon étudier, la municipalité a signé une convention avec l'université et le Crous visant à rappeler que les étudiants restent l'atout numéro un de la capitale régionale.

Début septembre, le classement du magazine L'Etudiant a positionné Poitiers sur la troisième marche des villes moyennes de moins de 250 000 habitants où il fait bon étudier. Ceci après plusieurs années d'hégémonie !

C'est la dimension culturelle de la ville et l'offre de sorties qui a particulièrement desservie Poitiers au profit de Dijon et Caen. Alors Poitiers, un désert théâtrale ? « Je ne connais pas précisément les critères qui fondent ce classement mais rien n'a profondément changé par rapport aux années précédentes, assure Stéphane Bellini, vice-président en charge des relations université-entreprise, représentant le président de l'université cet après-midi. Je ne comprends pas ce qu'on nous reproche. Au contraire, je pense même que de plus en plus d'étudiants profitent de la carte culture. »

« Le Crous de Poitiers fait partie des plus dynamiques de France pour son animation culturelle », rétorque, de son côté, le nouveau directeur du Crous, Jean-Paul Esquirol. Qui a passé huit années à Rouen et neuf ans à Clermont-Ferrand avant de rejoindre la capitale poitevine. Mais tout ceci ne reste que des impressions.

Même si l'objectif n'apparaît pas noir sur blanc, la convention signée aujourd'hui vise notamment à mettre tout en œuvre pour regagner cette place de leader. Les partenaires travailleront ensemble à améliorer les transports, les sorties, le respect de l'environnement... Autant de critères pris en compte par le magazine. Les jeunes ont-ils tenu compte du palmarès réalisé par l'Etudiant pour choisir leur ville de prédilection ? Réponse au début du mois d'octobre avec l'annonce officielle du nombre d'inscrits... Ainsi qu'à la rentrée prochaine !

A noter que Jean-Paul Esquirol (notre photo) effectuait aujourd'hui sa première sortie officielle en tant que nouveau directeur du Crous. Ex-militaire, il a occupe les fonctions de secrétaire général à l'inspection académique de Chartres, puis de Tarbes, avant de rejoindre les œuvres universitaires.