Aujourd'hui
Ce week-end, le monde entier aura les yeux rivés sur Monaco et son mariage princier. Un Poitevin, Michel Roger, chef du gouvernement de la Principauté, sera aux premières loges de ce conte de fée planétaire.
Le compte à rebours a démarré. La liesse du mariage britannique à peine retombée, les regards se tournent vers Monaco. Symbole du luxe et du glamour, le royaume des Grimaldi célèbrera ce week-end, en grande pompe, l’union d’Albert II et de sa naïade sud-africaine Charlene Wittstock.
Trois jours de festivités, retransmises sur écrans géants et relayées par les télévisions du monde entier. En coulisses, le Poitevin Michel Roger participe activement aux préparatifs de cet événement historique qui réunira jet set et gotha. En mars 2010, l’ancien sherpa de René Monory a été choisi par le Prince Albert II pour diriger l’État monégasque.
Sécurité maximum
Au milieu des 4000 invités officiels, triés sur le volet, une vingtaine de têtes couronnées et autant de chefs d’Etat ont déjà annoncé leur participation aux réjouissances princières. Autant dire que la sécurité est « la préoccupation numéro un » du ministre d’Etat et de son conseiller pour l’Intérieur.
Plus de 520 policiers seront mobilisés pour l’occasion et une couverture aérienne sera assurée par l’armée française pour éviter toute intrusion. Les paparazzi volants n’ont qu’à bien se tenir. En attendant le grand jour, les préparatifs vont bon train dans le micro-état de deux kilomètres carrés. C’est le grand ménage de printemps. Partout, on peint, on dore, on astique, on saupoudre de paillettes. La principauté se refait une beauté.
Pour le mariage du siècle, tout doit être réglé au millimètre. Des bannières aux couleurs de Monaco flottent ,dans les rues, tandis que la photo des fiancés trône en bonne place dans les vitrines des boutiques de luxe et sur les comptoirs des cafés. De mémoire de Monégasque, le petit royaume n’a pas connu une telle effervescence depuis avril 1956, date des noces de Rainier et Grace Kelly.
De quoi faire monter un peu plus la pression. Egal à lui-même, Michel Roger ne se départ pas de son flegme quasi-britannique. « C’est un long travail, mais le gouvernement monégasque et ses services administratifs ont une longue habitude des grands événements. »
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