Le Stade poitevin
 en eaux claires

Avec 1 300 licenciés et d’excellents résultats dans les compétitions nationales, le Stade poitevin natation émarge désormais à la 40e place des clubs de l’Hexagone. L’année 2025 s’annonce sous de bons auspices à la Ganterie.

Arnault Varanne

Le7.info

Si le tennis de table, le triathlon ou certains sports collectifs ont bénéficié d’un effet Jeux olympiques de Paris, la natation n’a pas constaté de raz-de-marée en nombre de licenciés. Et ce malgré les performances de Léon Marchand, quadruple médaillé d’or en individuel et bronzé sur le relais 4x100m nage libre. « On a bien eu un peu plus d’inscriptions d’adultes en septembre, mais rien de flagrant. De toute façon, nous sommes au taux de remplissage maximum ! », 
analyse Marc Brishoual. Le directeur technique du Stade poitevin natation (SPN) a le sourire car il voit « les premiers résultats de la politique menée depuis plusieurs années ».

Assis sur une base solide, avec 1 300 licenciés -premier club de Nouvelle-Aquitaine, de loin-, le SPN récolte les fruits de son investissement dans le Centre d’accession et de formation, une structure ouverte en 2022. 
« Nous sommes représentés dans toutes les compétitions jeunes et, l’année dernière, nous avions sept licenciés aux championnats de France élite », étaie le technicien. A Chartres, Alice Roux a décroché une 13e place sur le 800m et la 11e sur le 
1 500m nage libre. Maëlle Florek, Selima Hmaeid et Chloé Picon se sont aussi bien comportées dans l’Eure-et-Loir(*). Seront-elles en mesure de récidiver en juin à Montpellier ? Pas sûr car les France se déroulent « en même temps que les épreuves du bac, déplore Marc Brishoual. Et vu la distance, ce sera difficile de nager avec les examens le lendemain... »

Trois rendez-vous 
en 2025

Chez les jeunes également, ça pousse fort dans les bassins. En 2024, le Stade a qualifié sept représentants aux championnats de France des 14-18 ans. Une dizaine sont « espérés » cette année. La « dynamique de performance » est en marche et elle irrigue aussi le secteur masculin. Transfuge des Girondins de Bordeaux, Thomas Bourlet a terminé en bronze les France juniors (en 200m papillon) disputés début décembre. Et un athlète comme Benjamin Tabutaud fait « un début de saison intéressant ». L’étudiant en droit bénéficie de l’une des quatorze conventions signées entre le club et les facultés de Poitiers pour aménager les horaires. 
« L’entraînement bi-quotidien est obligatoire dans le haut niveau et nous comptons bien accueillir davantage d’étudiants. » 


En attendant, le 40e club de l’Hexagone, qui vise le top 30 à moyen terme (5,5 équivalents temps plein), s’apprête à vivre une année 2025 sportive ! 
Aux compétitions régionales et nationales vont s’ajouter trois rendez-vous majeurs à la maison. D’abord en mai avec le 44e Meeting espoirs les 8, 9 et 10. Ensuite en juin avec le LNA Tour. Enfin du 17 au 22 juillet, puisque la Fédération française a confié au SPN le soin d’organiser les Open d’été. En 2023, 780 nageurs s’étaient pressés à la Ganterie. Ils devraient être au moins aussi nombreux dans quelques mois. 


(*)Chez les garçons, étaient aussi présents Abdenour Medjaheri (50, 100 et 200m brasse) Axel Parisot (400 et 800m nage libre) et Lenny Tardy (50 et 100m dos).

DR

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