Hier
Bernard Tomasini a présenté aux élus du Département le bilan d’activité des services de l’Etat dans la Vienne en 2010. Le Préfet de la Vienne en a profité pour exposer sa vision de l’intercommunalité et lâcher quelques « vérités » sur ses relations avec les élus. « Je n’ai pas le goût de l’affrontement mais du dialogue », explique-t-il. Extraits.
L’intercommunalité
« Lors de l’installation de la nouvelle commission départementale de coopération intercommunale, j’ai proposé une base de réflexion et de travail (…). Elle peut légitimement ne pas être partagée pour un tas de raisons plus ou moins légitimes : politiques, voire politiciennes, volonté de partager des intérêts particuliers, crainte de « problèmes » conduisant à l’immobilisme ou tout simplement méconnaissance des textes. Si ce document est provocateur, c’est que son but est de faire bouger les lignes en suscitant une prise de conscience (…). »
Son rapport avec les élus
« J’ai trop de respect pour les élus -l’ayant été moi-même- pour faire les choses dans mon coin avec pour finalité de les imposer. »
Un désengagement de l’Etat ?
« L’an passé, je vous indiquais que le total des dotations de fonctionnement de l’Etat vers les collectivités locales en 2009 était de 352M€. En 2010, il était de 422,6M€. Qui peut dire honnêtement que l’Etat n’est toujours pas aussi présent pour soutenir les collectivités locales dans le département ? »
La LGV Sud-Europe-Atlantique
« Ce chantier de 7,6 milliards d’euros est une opportunité pour les départements picto-charentais qui, malheureusement, n’a pas été comprise par tout le monde, certains n’hésitant pas à renier leur signature. Près de 1 300 emplois directs, plus de 4 000 indirects, n’est-ce pas une opportunité sans égale pour l’emploi de nos habitants et pour le développement de nos entreprises ? »
La délinquance
« La Vienne n’est pas préservée des soubresauts et de l’agitation constatée ailleurs sur le territoire national. La lutte contre la délinquance est un engagement quotidien (…). »
À lire aussi ...
Hier
DMLA : un implant innovant
Contre la DMLA atrophique, il n’existe pas de traitement mais il est possible d’améliorer la vue des patients, sous conditions, grâce à des technologies innovantes telles que le SING IMT, un implant nouvelle génération. Plus de détails avec le Pr Levéziel, du CHU de Poitiers.
jeudi 21 novembre