Hier
On les avait presque oubliés ! Les trente-quatre étudiants égyptiens, privés de séjour en France le mois dernier pour cause de révolution, sont arrivés à Poitiers cette semaine.
L’actualité est cruelle. L’annulation de leur voyage en France, le 28 janvier 2011, avait créé l’événement. Il faut dire qu’à l’époque, le peuple égyptien s’apprêtait à chasser du pouvoir le président Moubarak, considéré comme un dictateur, après 29 ans de règne.
Désormais, le calme est revenu dans leur pays. Les étudiants de l’antenne locale de l’Institut d’administration des entreprises de Poitiers à Alexandrie ont fini par faire le déplacement, mardi dernier. Dans un silence presque gênant.
Mercredi, un pot de bienvenue était organisé dans les locaux de l’IAE, rue Guillaume VII-Le Troubadour, à Poitiers. L’occasion de rencontrer Ahmed el Salanikly, 20 ans, étudiant en licence de gestion. « J’ai choisi d’entrer à l’IAE pour le marketing. J’ai déjà effectué un stage dans une entreprise de télécommunication au Canada. J’adore ça. » Où était-il pendant la révolution ? « Je n’ai pas pu manifester car je devais protéger ma maison et ma famille. Au cours de la dernière semaine, tous les policiers avaient disparu. A Alexandrie, les cortèges étaient immenses. Plus importants encore que ceux du Caire. Pourtant, j’ai l’impression qu’on en a pas parler en France. »
De son côté, Pierre Attlan, 21ans, a commencé à apprendre l’arabe en septembre. En master 1 de finance et comptabilité à l’IAE, il est convaincu que cette langue l’aidera à trouver du travail : « Nous pratiquons l’arabe quatre heures par semaine. L’écriture et la prononciation sont très difficiles à maîtriser ». Pour s’entraîner, il compte correspondre avec les étudiants égyptiens. Et ça tombe bien, ils ont l’air plutôt partants.
À lire aussi ...
Hier
DMLA : un implant innovant
Contre la DMLA atrophique, il n’existe pas de traitement mais il est possible d’améliorer la vue des patients, sous conditions, grâce à des technologies innovantes telles que le SING IMT, un implant nouvelle génération. Plus de détails avec le Pr Levéziel, du CHU de Poitiers.
jeudi 21 novembre