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Le menu de Sébastien Boireau
Chef du restaurant gastronomique Papilles, à Poitiers, Sébastien Boireau vous propose un repas de fête réussi pour tous les porte-monnaie.
Ces roues joliment dissimulées sous une robe noire et chrome donne au Citéo de Mercedes des airs de bolides. L’intérieur est spacieux, des led éclairent l’habitacle et les sièges sont recouverts d’alcantara aux couleurs chatoyantes… S’il circule un jour dans les rues de Poitiers, ce bus ne passera pas inaperçu. Reste que, pour l’instant, rien est fait. « Nous n’avons pas encore attribué le marché du futur bus à haut niveau de service », précise Jean-Jacques Guérin, adjoint à la mairie en charge des transports. Alors pourquoi cette opération de communication mercredi dernier ? Peut-être pour inviter les Poitevins à patienter jusqu’à la fin des travaux de Cœur d’agglo.
Stationné au milieu de la rue Magenta, le BHNS a reçu un accueil favorable de la part des passants. Un seul rabat-joie a remarqué à voix haute que « la marque n’était pas française ». Certes. Mais ce véhicule, s’il est choisi, sera fabriqué dans la Meuse. Un point positif. Cela suffira-t-il à le privilégier au local de l’étape, Heuliez ? L’avenir le dira.
C’est en tout cas ce prototype d’engin qui circulera sur trois lignes traversant l’agglomération de part en part. La collectivité a programmé l’achat d’une cinquantaine de véhicules à 350 000€ pièce. « C’est 20% plus cher qu’un bus traditionnel, admet Ludovic De Soras, responsable commercial de la marque, mais il sera entièrement personnalisable en fonction des exigences du client. » Quelles seront-elles ? Réponse de Jean-Jacques Guérin : « Ce bus devra être silencieux, agréable à vivre, et resté accessible aux handicapés. La climatisation n’est pas écartée. » Toutefois, il s’avère que ce mode de transport collectif, plutôt séduisant, ne sillonnera pas la ville avant 2017, selon l’élu. D’ici là, les bus voleront peut-être… On ne sait jamais.
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