Kyoto à l’heure marocaine

Catégories : Education, Formation Date : mardi 01 mars 2011

A Poitiers, le lycée Kyoto de Saint-Eloi lance un partenariat inédit avec le Maroc. Tandis que des élèves contribueront au développement rural de la province d’Al Haouz, d’autres travailleront dans les cuisines du palace Es Saadi.

Romain Mudrak

Le7.info

Mercredi 9 mars, les habitants du quartier de Saint-Eloi verront défiler sous leurs fenêtres un cortège de véhicules officiels. Un grand dîner de gala sera donné au lycée Kyoto. L’objectif ? Sceller un partenariat inédit entre l’établissement et le palace Es Saadi de Marrakech. Le directeur de l’hôtel et le Prince Youssef Moulay, membre de la famille royale du Maroc, seront au côté de la Rectrice d’académie, de la présidente du Conseil régional ou encore du maire de Poitiers.
Le repas sera préparé par les élèves du Bac pro Cuisine, encadrés par le grand chef angoumoisin du Es Saadi, Sébastien Bontour. Ces jeunes gens joueront une partie de leur avenir ce soir-là car, si tout se passe bien, certains effectueront huit semaines de stage au palace dès septembre. A 17 ans, Martin Momet en rêve : « J’aime beaucoup la cuisine et la culture marocaine. J’ai très envie de travailler à l’étranger. » Deuxième du dernier concours régional de la meilleure recette de viandes, le cuisinier sait que son chemin est encore long : « En débutant comme commis, je devrai faire mes armes dans des restaurants gastronomiques français pour espérer vivre de mon métier au Maroc. » Surtout au Es Saadi, qui a rejoint la Mamounia au rang des hôtels de luxe.

Développement rural
Le 9 mars, deux étudiantes du BTS Services en espace rural (SER) profiteront également de la venue du gouverneur de la province d’Al Haouz pour « négocier » une mission de trois mois au sein d’une des 1 800 associations qui assurent le développement local du territoire. Lucie aimerait travailler dans le social, Bérénice s’intéresse plutôt à la place des femmes dans la société. Toutes deux titulaires du brevet d’animatrice, elles rencontreront, d’ici juin, des membres de la communauté marocaine de Poitiers pour préciser leur projet. Et comprendre les particularités de ce pays.

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