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Le lycée Kyoto lance un partenariat innovant avec la province d’Al Haouz, au Maroc, et le palace Es Saadi. Cet engagement réciproque s’est concrétisé, hier soir à Poitiers, à l'occasion d'un dîner de gala préparé par les élèves. Le chef exécutif de l’hôtel de luxe de Marrackech, Sébastien Bontour, explique les raisons de cette collaboration.
Quelle est la cote des cuisiniers français au Maroc ?
«Les chefs français sont les ambassadeurs du patrimoine culinaire. On se doit de leur transmettre une formation de qualité. C’est l’objectif du partenariat mené avec le lycée Kyoto. Beaucoup de jeunes aimeraient apprendre avec nous sur place. 100 à 150 apprentis me sollicitent chaque jour au Es Saadi. Je suis parfois obligé de me cacher ! Même si le nombre de palaces a fortement augmenté en cinq ans, les établissements ne peuvent pas tous les absorber. Si on pouvait en envoyer quelques-uns à Kyoto, ce serait bien.»
Quelles sont les chances pour un apprenti cuisinier français de travailler, un jour, au Maroc ?
«Les portes sont ouvertes. Ils sont les bienvenus. Les étudiants du Poitou-Charentes seront particulièrement bien traités au Es Saadi, car je suis moi-même d’Angoulême. Le Maroc souffre d’un manque de personnel dans ce domaine.»
Trois élèves de Kyoto partiront bientôt pour un stage dans les cuisines du Es Saadi. Quel sera leur programme sous vos ordres ?
«Je ne me fais pas trop de soucis pour occuper ces jeunes. Le palace Es Saadi comprend dix restaurants. L’établissement dispose d’une bonne réputation en matière de formation. Ce sera une bonne expérience.»
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lundi 23 décembre