Aujourd'hui
Le tour de France de Cécile Duflot, secrétaire nationale d'Europe Ecologie- Les Verts, faisait halte, hier, à Poitiers. Percutant !
Le débit a beau être rapide, le propos est pesé. Et aussi acéré qu’une lame fraîchement aiguisée. Lorsqu’elle bat la campagne, Cécile Duflot n’est pas du genre à mâcher ses mots. A Poitiers comme ailleurs, la secrétaire nationale d’Europe Ecologie-Les Verts attaque à tout-va. Elle pourfend ici « les barons de l’UMP », qui font des « cantonales une élection de notables » et « tuent les enjeux territoriaux. » Elle tranche encore dans le vif, en stigmatisant le « manque d’intérêt accordé par les partis de tout poil à l’écologie politique et à son propre mouvement ». « Et pourtant, prévient-elle, au soir du 20 mars, certains risquent d’être surpris. »
Elle l’avoue sans ambages : après les Européennes et les Régionales, l’ambition d’Europe Ecologie-Les Verts est de « poser un nouveau caillou sur le chemin de la reconnaissance populaire ». Son objectif : doubler les effectifs écolos dans les Départements. L’affaire ne sera pas mince pour une paroisse qui ne compte à ce jour que vingt-quatre conseillers sur mille cinq-cents et s’avère particulièrement tributaire d’un « mode de scrutin uninominal aberrant, car privilégiant les plus gros.»
Et les ralliements d’entre deux tours ? « On verra au cas par cas, lâche Cécile Duflot. Là où nos partenaires de gauche auront besoin de nous, nous discuterons et aviserons. »
« Le seul parti à faire campagne »
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