Aujourd'hui
Dernière commission permanente du conseil général, ce matin à Poitiers, avant l’échéance des cantonales. Peu de dossiers majeurs à l’étude. Mais quelques saillies verbales qui ont retenu notre attention. Florilège.
Le chiffre
330 000. Comme le montant alloué par le Département à la prochaine édition du festival culturel Les Heures vagabondes. La droite se félicite du probable succès de l’opération -50 000 spectateurs en 2010-, l’opposition s’étrangle. «Je préférerais qu’on investisse cet argent dans le soutien à des projets locaux», assène Gérard Barc, chef de file des élus de gauche. Sourire poli du vice-président à la Culture, Guillaume de Russé. Délibération adoptée.
Le chiffre (bis)
23 000. Soit le montant de la subvention accordée à l’association Ouest Atlantique, agence de « promotion et de facilitation des investissements dans l’Ouest de la France (Pays de la Loire et Poitou-Charentes) ». L’opposition demande des «renseignements complémentaires sur l’efficacité économique de la structure». Refus poli de la majorité : «23 000€ sur un budget de 2M€, c’est vraiment peu.» Promis juré, la prochaine séance permettra de se faire une idée précise de l’influence d’Ouest Atlantique dans la région.
La phrase
«Comme tu seras réélu aux prochaines cantonales, on pourra en rediscuter dans la prochaine mandature.» De Claude Bertaud, patron du Département, à Christian Michaud, conseiller général socialiste du canton de Châtellerault III. Il répondait à une question du maire de Naintré sur la caserne de pompiers de sa commune
La phrase (bis)
«J’ai lu dans le dernier numéro de Vivre en Vienne le programme d’aménagement des routes. Je trouve que c’est bien, je m’autorise à en parler pendant ma campagne électorale.» De Denis Brunet, conseiller général du groupe «Initiatives et progrès», candidat à sa succession sur le canton de Mirebeau. Rire assuré dans l’assistance.
Le sujet de débat
Incontestablement, il s’agit des collèges. D’un territoire à l’autre, leurs effectifs varient dangereusement. La faute à « la nouvelle carte scolaire » pour les socialistes Sandrine Martin et Martine Gaboreau. Assurément un casse-tête pour le prochain exécutif. En Indre-et-Loire, trois établissements vont prochainement fermer leurs portes.
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