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Le menu de Sébastien Boireau
Chef du restaurant gastronomique Papilles, à Poitiers, Sébastien Boireau vous propose un repas de fête réussi pour tous les porte-monnaie.
La « Pokemania » a fait son temps. Les cartes de catcheurs ont ensuite mis en émoi les directeurs d’école, avant de disparaître sous le coup d’interdictions. Les élastiques de formes diverses recouvrent, aujourd’hui, les poignets de nos enfants. « Je n’ai pas encore relevé de problèmes majeurs avec ce phénomène », indique Nathalie Demay, directrice de l’école élémentaire Tony-Lainé (Trois-Cités, Poitiers). Le corps enseignant ne s’en montre pas moins vigilant. Le principe de précaution est de mise.
« Cette mode de l’élastique ne va pas durer, prévoit Carole Delcourt, enseignante à l’école Robert Desnos (Migné-Auxances). Si je prends l’exemple des cartes de catcheurs, nous les avons bannies à cause de l’image qu’elles renvoyaient de la femme. »
La levée de bouclier fut identique à Tony-Lainé. « Puis les enfants s’escrimaient à imiter ces catcheurs», ajoute Nathalie Demay.
Quand la toupie tourne mal
La sécurité des enfants continue d’être une priorité. Reste que ces petits élastiques n’ont pas encore suscité de déviances. En revanche, une autre tendance est, à l’heure actuelle, au coeur de toutes les attentions: la toupie métallique.
« Le principal tracas est que ces toupies focalisent pas mal de jalousies, explique Dominique Ménard, directeur de l’école Andersen (Couronneries, Poitiers). Les élèves les plus défavorisés sont souvent enclins à les subtilise. Ce qui engendre quelques batailles rangées. » Des solutions pour pallier ces débordements ? « La pédagogie », clament en choeur les enseignants interrogés. Car pour eux, la pleine interdiction n’est « évidemment pas la solution ». « A nous de les intéresser à des jeux autrement plus intéressants, pendant les récréations », conclut Dominique Ménard.
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