Hier
Les ados ne décrochent pas seuls
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La presse nationale s’est déplacée en masse, hier à Poitiers, pour voir officier Ségolène Royal et évaluer l’ambiance au sein de l’assemblée. Depuis quelques jours, la présidente du Conseil régional de Poitou-Charentes a revêtu les habits de candidate aux primaires du Parti socialiste, et cela, personne n’a pu l’oublier. Surtout pas Olivier Chartier, porte-parole de l’UMP, le premier à souligner que la Région ne devait pas « se transformer en QG de campagne pour une cause qui ne la regarde pas ».
Un budget de 685 millions d’euros pour l’année 2011 a finalement été adopté (par la majorité seulement), au terme de trois heures de débat. Sans hausse d’impôt, ni endettement supplémentaire. Parmi les principaux griefs évoqués par l’opposition, la baisse des deux plus importantes enveloppes régionales, allouées respectivement à l’éducation (-10 millions d’euros) et à la formation (-2 millions d’euros), a suscité l’incompréhension. Réponse du rapporteur du budget, Yves Debien : « Un certain nombre de gros travaux dans les lycées se sont terminés en 2010. Nous avons donc redistribué les montants en question. Par ailleurs, mieux ciblées, nos formations sont plus efficaces et coûtent moins cher. » A droite, on parle plutôt de « désengagement ». A noter que les subventions attribuées aux associations devraient également diminuer « de 10% » (hors frais de personnel).
Le budget 2011 est disponible sur le site poitou-charentes.fr
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