Gare aux annonces douteuses !

Petits boulots, colocation… Le Dr Pluzanski alerte les étudiant(e)s sur les annonces alléchantes qui se révèlent parfois trompeuses.

Romain Mudrak

Le7.info

« À la fin de ma première année de Droit, j’ai trouvé un petit boulot de masseuse pour l’été. Je n’avais pas d’expérience particulière mais le gars que j’ai rencontré m’a dit qu’il me formerait. Ca se déroulait dans un hôtel à Poitiers, j’étais payé de la main à la main par les clients, tout se passait bien. Mais au bout de quelques semaines, le même gars m’a dit que je pourrais multiplier mon salaire par trois si j’acceptais de passer dans la chambre d’à côté. D’autres filles y exécutaient des prestations sexuelles, je suis partie. » Marie, 19 ans, a raconté cette expérience au service de médecine préventive de l’université de Poitiers en septembre 2008. Si elle n’est pas tombée dans le piège, d’autres se laissent à coup sûr séduire par ce moyen rapide de gagner beaucoup d’argent facilement.

Docteur au sein de l’université de Poitiers, Marie-Françoise Pluzanski en est certaine : les emplois d’hôtesses de bars, de masseuses, de modèles doivent être regardés à la loupe par les candidates. Idem sur le logement. « Dans d’autres villes, il est arrivé que l’on propose une colocation à titre quasiment gratuit à des étudiants. Quand on n’a pas d’argent, on est moins regardant. Mais très souvent, le paiement se fait en nature », souligne le Dr Pluzanski pour qui la prostitution est « un engrenage qui laisse des traces. » « L’offre miracle n’existe pas, poursuit le médecin, la meilleure façon de régler ses dettes est d’appeler anonymement les services sociaux. »

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