Aujourd'hui
En pleine crise économique, le marché publicitaire sur Internet progresse en 2009 de 11,4% alors que tous les autres médias affichent des courbes inverses. Les raisons d’un carton.
En moins de six ans, la France a vu le nombre d’internautes quasiment doubler, passant de 17,9 millions à 32,1 millions d’individus. Il ne faut pas chercher beaucoup plus loin l’engouement des annonceurs pour le marché de l’e-pub. Dans le sillage d’Orange ou encore de la SNCF, près de 3 000 petits ou gros annonceurs s’y sont essayés au cours du premier semestre 2009. “Les investissements sont nettement moins importants qu’à la télévision, indique Anne-Charlotte Tosdu, ad-manager chez Actisens, une PME de Jaunay-Clan spécialiste de la gestion pub sur Internet. Autres avantages : les annonceurs peuvent cibler leurs campagnes, se démarquer par des spots originaux et quantifier leurs retombées.” Sur Internet, à chaque besoin exprimé correspond un modèle distinct. Entre le search (lien sponsorisé), le display (encart classique), l’e-mailing ou encore le rich média (vidéo sonore), les annonceurs bénéficient d’un large choix.
En matière de coût, là aussi, deux modes de paiement sont possibles. Le traditionnel coût par mille(*) est progressivement supplanté par l’affiliation, à savoir un commissionnement sur les ventes effectuées grâce à la promotion des produits sur certains sites dits affiliés.
Quantifier les retours
Sur ce marché en plein essor, Actisens joue depuis plusieurs années un rôle non négligeable. Avec près de 300 sites éditeurs dans son portefeuille et 800 millions d’affichages publicitaires par mois, la PME jouit d’une belle carte de visite. Son rôle ? Etre intermédiaire entre les régies publicitaires et plateformes d’affiliation d’un côté
et les sites éditeurs de l’autre. “Notre valeur ajoutée repose sur le savoir-faire accumulé depuis plusieurs années. Nous savons aujourd’hui parfaitement cibler les campagnes, quantifier les retours, suivre les internautes dans leur cheminement sur Internet...”
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