Hier
Noël avant l’heure à l’Arena
A l’issue d’un match très serré, le PB86 a fini par l’emporter face à Pau à l’Arena Futuroscope (77-72). De bon augure avant de clore l’année à Orléans vendredi prochain.
Depuis 2019, Charlie Herbst répond chaque année à l’appel du désert. Pour sa 7e participation, le motard YouTubeur prendra le départ dans des conditions matérielles exceptionnelles. Il est l’un des rares à avoir la toute dernière version de la GasGas -constructeur de renom sur le circuit-, ainsi qu’un poids lourd de 19 tonnes qui a coûté la bagatelle de 60 000€. « Il y a une partie atelier pour entretenir la moto, des espaces camping-car avec des cabines pour loger l’équipe composée d'un chauffeur, d'un mécanicien et d’un vidéaste qui documentera tout mon périple; » Le dirigeant de deux magasins 100% Moto, à Châtellerault et Poitiers, cumule plusieurs milliers de vues avec la série prénommée Inside Dakar. Filmées par la société de production Aprodmedia(*), les images embarquent les fans dans les coulisses d’une aventure aussi palpitante qu’imprévisible. Son objectif ? « Finir la course. De nombreux sponsors m’accompagnent dans cette aventure. Au-delà de l’aspect sportif, si je ne parviens pas à terminer le Dakar, ce sont les sponsors qui ne me feront plus confiance, ils paient pour être visibles », explique le créateur de la Challenger Racing Team. L’an passé, le pilote a réalisé sa meilleure performance en décrochant la 30e place sur 103 concurrents.
Phillipe Gendron déteste de son côté le mot « abandon ». Beaucoup le voyaient abdiquer après ses nombreux pépins. Une fracture de plusieurs vertèbres, consécutive à une lourde chute, l’a contraint à se retirer de la course en 2022. Après des semaines de corset et de rééducation, l’entrepreneur dans l’immobilier a repris le sport, pour finalement s’aligner sur le Dakar 2024. Nouveau coup du sort lorsqu’un buggy le percute, le motard est contraint d’abandonner lors de la troisième étape. « Le véhicule est arrivé dans un virage fermé. On s’est tamponnés très violemment, j’ai tout de suite su que c’était fini. Mais la passion est plus forte que la douleur, s’exclame le quinquagénaire. Je ne peux pas rester sur un échec. » Au-delà de toute performance, le pilote de la KTM 450 Rallye se fixe comme seul objectif « la médaille de finisher » pour son 6e Dakar, à 52 ans. « J’ai trois enfants, il me faut une médaille pour chaque garçon ! » Moins de trois semaines séparent les deux Poitevins du grand départ. Ils sont tous les deux animés tous deux par une même ambition : porter haut les couleurs de la région.
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