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Noël avant l’heure à l’Arena
A l’issue d’un match très serré, le PB86 a fini par l’emporter face à Pau à l’Arena Futuroscope (77-72). De bon augure avant de clore l’année à Orléans vendredi prochain.
Le saviez-vous ? Une Flashcoop est une coopérative éphémère créée en sept jours. Objectif : découvrir le métier d’entrepreneur mais aussi prendre connaissance de ses propres compétences, motivations, appétences…
Sept jours pour créer une entreprise coopérative éphémère, de la définition de l’offre au bilan comptable, en passant par la production, la communication, la vente… Ils sont sept, âgés de 18 à 51 ans, à s’être essayés à cet exercice grandeur nature, de lundi dernier à ce mardi. Objectif : créer leur Flashcoop, la troisième sur le territoire de Grand Poitiers.
Le concept, initié par une Coopérative d’emploi de Mayenne, a fleuri en 2017 avant d’essaimer dans de nombreux départements, dont la Vienne où il a été introduit par les quatre coopératives d’activité et d’emploi (CAE) locales, Aceascop, Scopadom, Consortium coopérative et AlterBative. La première session, mise en place dans le quartier des Couronneries, à Poitiers, s’adressait à des jeunes de 16 à 25 ans « décrocheurs scolaires ». La deuxième, en mai aux Trois- Cités, visait un public éloigné de l’emploi et féminin. La troisième s’est installée en milieu rural, dans la maison des services de Lusignan. Chacun des projets a été co-construit avec des partenaires, au premier rang desquels la Mission locale du Poitou mais aussi, à Lusignan, l’Atelier du Soleil et du Vent ou encore l’Atelier de pédagogie participative. De cette coopération diverse est née Jinsei’Coop, centrée sur l’art végétal japonais du kokedama.
Pédagogie active
« On prend le prétexte de l’entrepreneuriat pour sensibiliser ces publics à des projets professionnels et pour les amener sur des soft skills (motivation, confiance en soi…). Avec le concept de Flashcoop, ils sortent de leur zone de confort et on les accompagne. C’est aussi l’occasion pour eux de s’immerger dans le territoire et ses réseaux, explique Virginie Charron, chargée de développement au sein d’Aceascop. On est sur de la pédagogie active autour de la création d’une entreprise coopérative. En tant que CAE, notre mission est de leur apprendre le métier d’entrepreneur au sens large. » Vendredi dernier, les co-entrepreneurs ont vendu leurs kokedamas sur le marché de Rouillé, puis en ligne pendant trois jours. Jinsei’Coop a vécu.
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