
Hier
La date a été repoussée à maintes reprises mais 2026 (1er septembre) devrait être la bonne. « La facture papier ne sera plus un élément de preuve en cas de contrôle auprès des entreprises », indique Grégory Merret, expert en processus métiers. La facturation numérique intervient dans une période où bon nombre de structures ont d’ores et déjà engagé leur transformation numérique. Mais changer les habitudes s’avère complexe. « Aujourd’hui, on est encore dans un entre-deux. Les entreprises conservent le papier tout en utilisant le numérique. On est dans l’encouragement, sauf en ce qui concerne les grandes entreprises qui ont, elles, des contraintes légales. Elles doivent déclarer les actions qu’elles mènent en termes de développement durable et intégrer les enjeux climatiques. »
La digitalisation comporte de nombreux avantages. « De manière générale, elle permet aux entreprises de libérer de l’espace, faciliter les recherches, gagner en rapidité et éviter les envois de documents papier. » La transition numérique est donc une opportunité majeure pour améliorer l’impact environnemental tout en faisant des économies, mais sous certaines conditions. « On élimine le papier mais on crée des déchets digitaux que l’on identifie encore mal. Les entreprises sont nombreuses à stocker des documents administratifs de type factures mais aussi à usage unique comme les pièces jointes, déplore l’expert. Il faut mettre des outils en place comme recourir à Easy Green, qui aide à réduire les émissions produites par les pièces jointes, ou supprimer les documents à usage unique. Il faut que ça devienne un réflexe, instaurer des actions répétitives auprès des collaborateurs. » Autre bémol non négligeable, l’impact de l’intelligence artificielle. « L’utilisation de l’IA pour la digitalisation est une catastrophe car elle surcharge les serveurs. » Selon l'expert, cette pollution numérique, qui s’ajoute à celle générée par le streaming et le stockage, est cependant inférieure au « coût écologique » du papier. « Quelle que soit la taille de l’entreprise, chaque action compte. »
À lire aussi ...