Après l’opération #Bâche ta commune lancée dès hier, les agriculteurs se sont donné rendez-vous ce lundi en fin de journée en plusieurs points du département pour marquer leur opposition à un accord entre le Mercosur et l’Union européenne. A la nuit tombée, ils ont convergé vers des ronds-points de Jaunay-Marigny, Chauvigny, Nieul-l’Espoir, Charroux, Vivonne et Vouillé sur lesquels ils ont allumé les « feux de la colère ». Une mobilisation motivée par la volonté de « dénoncer le Mercosur et faire passer le message aux consommateurs. Le Mercosur, cela signifie de la nourriture aux hormones, aux antibiotiques… alors que chez nous, on travaille en raisonnée », explique la présidente de la FNSEA 86 Aurélie Fleury qui pointe d’autres doléances : « le manque de trésorerie, liée à la crise économique et structurelle qui touche les exploitations », mais aussi « un gros ras-le-bol ». « Il faut toujours se justifier, il y a sans arrêt des contrôles, c’est usant », déplore l’agricultrice. Sans oublier « les problèmes de versement des aides de la PAC, surtout dans notre département ». C’est pourquoi la présidente prévient : « Pour le moment, on marque juste le coup, car cette semaine il y a encore des semis et des récoltes à ramasser, mais on est prêts à faire durer le mouvement jusqu’en décembre s’il le faut. »
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Ludovic Gicquel. 51 ans. Chef du pôle de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent au centre hospitalier Henri-Laborit, à Poitiers. Fait référence à l’échelle nationale. Maritime de naissance, attaché à ses racines. Signe particulier : s’est promis de décrocher son CAP de pâtissier avant sa retraite.
