Aujourd'hui
Depuis quelques années, de nombreux propriétaires de salles de sport poitevines ont adopté la Technopole du Futuroscope. Un pari réussi qui répond à une demande et permet, ici plus qu’ailleurs, de créer des liens.
Basic-fit, Gymchaft, CrossFit Daemon, Exo Fitness Club, Le Loft Gym… La Technopole du Futuroscope s’est mise au sport ces dernières années. En décidant d’implanter leurs salles sur le territoire, les propriétaires ont visé juste : le public est au rendez-vous. Ces structures répondent en premier lieu à un besoin des étudiants et des salariés, l’immense majorité des abonnés. Etablie allée du Haut-Poitou depuis deux ans, Exo Fitness Club est arrivée « à un moment où la zone connaissait beaucoup de changements et après plusieurs fermetures de salles à Chasseneuil-du-Poitou », indique Othman, le manager. Présent à Poitiers depuis dix ans, le groupe note certaines différences, notamment en ce qui concerne le public. « Ce sont surtout des travailleurs sur la Technopole, contrairement à d’autres zones où l’on trouve plus de retraités. » Une différence de public qui se ressent dans les horaires et périodes de fréquentation prisés par des étudiants ou salariés. « On va surtout avoir du monde entre 12h et 14h et le soir, peu de monde pendant les vacances scolaires. » Des horaires de fréquentation similaires dans les autres salles de sport de la Technopole comme à CrossFit Daemon, route de 21e-Siècle. « Il y a une forte affluence de 7h15 à 8h30, entre midi et deux et à partir de 16h30 », confirme Flo, coach et propriétaire de la salle.
« Voir ses collègues autrement »
Installé depuis le Covid, le fondateur de la salle de crossfit n’a pas choisi l’emplacement au hasard. « J’ai sondé pas mal d’endroits, de salles de sport, il y avait de la demande. Et puis la zone industrielle est moins chère, ce qui nous permet d’avoir une belle surface et une bonne hauteur sous plafond. » Entourées d’énormément d’entreprises, ces salles de sport permettent de créer des liens entre les salariés et de « voir ses collègues autrement ». « Cinq de nos adhérents travaillent chez Forsee Power par exemple, d’autres pour B.Braun et Tartarin. Ils se voient en dehors maintenant », confie Flo. Salarié chez B.Braun, François, lui, a vu cette salle en travaux « juste à côté du boulot » et vient désormais régulièrement. Pour Chafik Rhaimoura, fondateur de Gymchaft, la salle est un « outil d’attractivité pour les entreprises qui ont du mal à recruter ». Mais ces salles ne sont pas réservées aux seuls habitués de la zone d’activités. Selon les spécificités proposées, certaines attirent des adhérents plus éloignés comme des salariés du CHU, des habitants de Vivonne ou encore de Châtellerault.
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