DD du Pwatoo, 10 ans d’impertinence

La marque identitaire DD du Pwatoo souffle ses 10 bougies vendredi 13 septembre dans son fief de Neuville-de-
Poitou. Vêtements, goodies, produits alimentaires... DD ne
se refuse rien.

Arnault Varanne

Le7.info

A ceux qui posent la question « où est passé DD ? », Frédéric Trouvat a une réponse toute trouvée : chez lui ! A Neuville, donc, où l’animal le plus célèbre du « royaume du Pwatoo » a élu domicile il y a maintenant dix ans, dont sept dans ses locaux de la rue Robert-Schumann. Une décennie de communication décalée sur les réseaux sociaux, de t-shirts et bodies aux slogans désopilants, de produits alimentaires alléchants... Bref, dix ans d’une vie intense pour la marque identitaire co-créée par le chef d’entreprise neuvillois et le directeur artistique Jean-Philippe Vriet. « Il ne se passe pas un mois sans qu’au moins un nouveau produit sorte », se réjouit FreDD. Après le miel et la moutarde, septembre n’échappera pas à la règle puisque le 
13 du mois, à la brasserie de Bellefois, le baudet fêtera le lancement de sa bière IPA, aux côtés des joueurs du Grand Poitiers handball 86, du Poitiers Basket 86 et de leur célèbre mascotte, DD du PB. 

« Ce sera une fête populaire, gratuite et ouverte à tout le monde ! » Il y a de fortes chances que ce le soit car la plus pwatevine des têtes de mule a fait des émules bien au-delà du Haut-Poitou. Exit depuis quelque temps les supermarchés et magasins de sport, ainsi que la boutique de la Maison du tourisme, à Poitiers, pourtant un joli point de vente pour les visiteurs de passage. Qu’à cela ne tienne, la marque résiste bien et pèse d’un poids certain dans les comptes de la société Gravotroph, née en 2012 et qui « abrite » aussi la marque S-Print, spécialiste des textiles et objets publicitaires, récompenses et équipements sportifs. L’ensemble pèse 
600 000€ de chiffre d’affaires. « Les deux activités sont assez complémentaires. »

« Qui ne connaît pas DD dans le Poitou ? », interroge au-delà le chef d’entreprise (3 salariés). Et pourtant, le Covid aurait pu précipiter le baudet dans les ronces, mais même fragilisé DD a poursuivi son petit bonhomme de chemin. « L’idée est vraiment de l’ancrer dans le temps. On sait que les marques identitaires peuvent connaître des difficultés, d’où la nécessité d’innover en permanence. » A l’occasion de son 10e anniversaire, DD pourrait d’ailleurs s’offrir une fresque dans l’enceinte de l’aéroport de Poitiers-Biard. Sans compter que 40 000 automobilistes circulent déjà avec la trombine du baudet sur leur plaque d’immatriculation ou à l’arrière de leur coffre. Sacrée reconnaissance.

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