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Des ouvertures mal isolées sont à l’origine de 15% des déperditions énergétiques d’une maison. Leur changement est onéreux. Mais heureusement, des aides existent…
Si, en politique, le cumul des mandats est encore vu d’un mauvais œil, la juxtaposition des encouragements financiers pour la rénovation énergétique dans le bâtiment est, elle, toujours la bienvenue. Merci l’Etat pour ces largesses ! Pour un peu, faire rénover sa maison deviendrait une sinécure. Le changement des menuiseries est en tout cas un bonheur à moindre coût. Car crédits d’impôt, primes et autres incitations salutaires sont nombreux à pouvoir prétendre alléger la facture. La plus connue et la plus courue d’entre elles : MaPrimeRénov.
Fruit de la fusion entre feu le Crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE) et l’aide « Habiter Mieux Agilité » de l’Agence nationale de l’habitat (Anah), ce dispositif a été mis à toutes les sauces ces derniers mois. C’est ainsi que depuis le 15 mai, son utilisation pour l’installation de nouvelles fenêtres ne concerne plus que le remplacement du simple vitrage par du double ou du triple. Pour être éligible à cette aide, plus besoin non plus de coupler les travaux d’isolation des parois vitrées avec l’installation, par exemple, d’un nouveau système de chauffage.
Les autres critères d’attribution, eux, restent inchangés. Les travaux doivent concerner une résidence principale, construite depuis plus de quinze ans en métropole, et s’adressent aux propriétaires occupants ou bailleurs disposant de revenus très modestes (moins de 17 009€ pour une personne seule en province, 24 875€ pour un couple sans enfant), modestes (21 805€ et 31 889€) ou intermédiaires (30 549€ et 44 907€). Dernière condition obligatoire, confier le chantier à un professionnel RGE (Reconnu garant de l’environnement). Au final, le montant de la subvention peut aller jusqu’à 100€ par fenêtre.
Notez en outre qu’au 1er juillet prochain, les logements classés F et G ne seront plus éligibles à ce type d’aide spécifique. Leurs propriétaires seront redirigés vers un « parcours accompagné » de rénovation globale, intégrant l’isolation des fenêtres et d’autres travaux de plus grande ampleur. Cette rénovation devra permettre un gain d’au moins deux catégories et transformer ces « passoires énergétiques » en logements salubres, « réintégrables » sur le marché.
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