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Le menu de Sébastien Boireau
Chef du restaurant gastronomique Papilles, à Poitiers, Sébastien Boireau vous propose un repas de fête réussi pour tous les porte-monnaie.
Les marches méditatives dans le Jura ont du bon. C’est en croisant un passionné de trottinette... de descente que Baptiste Poey et Jérôme Ingrand se sont laissé convaincre par le potentiel du deux-roues pour un usage touristique. Un an après le pic de la crise sanitaire, les deux associés ont lancé leur propre marque, Trott’in France, dont l’adjectif « Poitou » est la déclinaison, avec pour camp de base Vouneuil-sous-Biard. Trois et demi après, « nous sommes présents dans la Vienne, près du Mont-Saint-Michel, au lac de Saint-Pardoux et dans quatre domaines Center Parcs, en Lorraine, en Sologne, aux Trois-Moutiers et dans les Landes », précise Baptiste Poey. La PME (5 salariés en basse saison, 12 l’été) possède 120 engins motorisés loués à des milliers de touristes chaque année et réalise 300 000€ de chiffre d'affaires.
« En sortie de confinement, les gens ont eu besoin d’activités nature, de prendre l’air. Notre offre a parfaitement coïncidé avec leurs envies. » Mais la crise ukrainienne et l’inflation qui en découle incite le patron de Trott’in France à la plus grande prudence à l’aube de sa quatrième saison. D’autant que, soucieuse de grandir sereinement, la société a entrepris une démarche de structuration. Depuis l’automne, la Technopole Neoloji accompagne Baptiste Poey et Jérôme Ingrand sur deux aspects : le lancement d’une offre de location longue durée/location avec option d’achat, ainsi que la mise en place d’un processus de fabrication « maison » des trottinettes. « Aujourd’hui, elles sont assemblées en France mais les composants viennent principalement d’Asie. On s’est rapproché d’une startup bordelaise (Ollow, ndlr), qui est spécialiste des pièces composites. Ce sont deux gros sujets pour 2024 ! »
Dans son développement, Trott’in France peut compter sur ses deux grandes sœurs : Offside, dont les activités tournent autour de la communication événementielle (4 salariés, 400 000€ de CA), et Padel Sport Event (1 salarié, 150 000€ de CA) qui, comme son nom l’indique, œuvre en faveur de la démocratisation de la discipline. « Nous sommes les seuls à pouvoir déployer un terrain de padel en huit heures et à le ranger en autant de temps. Dans quelques semaines, on installera la structure au pied de la tour Eiffel pour Betclic », complète le co-dirigeant. L’histoire ne dit pas où les deux associés comptent marcher cet été en quête de nouveaux projets.
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