Voilà quelque temps déjà que le spa n’est plus l’apanage des centres thermaux et autres lieux de relaxation. Dans le sillage des piscines, ces bassins d’eau chaude à jets sont entrés chez les particuliers, d’abord en extérieur. « Aujourd’hui, la tendance commence à s’inverser, constate Carole Proux. Avec l’expérience, on commence à se rendre compte qu’on n’est pas dans une région où il fait toujours beau... » Et sans pergola, carport ou préau, le spa extérieur peut sembler moins confortable. Toutefois, la température ambiante n’est qu’un critère parmi d’autres. Ce n’est donc pas un hasard si Carole Proux, après quelques années passées chez Desjoyaux, a décidé en mars 2022 de créer L’Atelier du Spa, au sein d’un showroom partagé réunissant le pisciniste et DIE (carrelage et pergola).
Actuellement, « 80% des clients achètent un spa gonflable avant de passer au rigide », constate la professionnelle. Le coût n’est évidemment pas le même. Pour la deuxième catégorie, les prix s’échelonnent entre 3 500€ et 35 000€, avec un panier moyen « autour de 10 000€ » à L’Atelier du spa. « Il est important de cibler les besoins des clients pour une utilisation optimale », insiste la spécialiste. Si elle sous-traite l’installation à des plombiers, électriciens et chauffagistes spécifiquement formés, elle reste l’interlocutrice privilégiée des clients. « On observe différentes manières d’acheter : certains prévoient une utilisation pour les journées ensoleillées d’avril à septembre-octobre, d’autres exclusivement en hiver pour des vertus thérapeutiques. Le produit ne sera pas le même. »
Et le coût énergétique dans tout ça ? « La consommation d’électricité est variable, selon que le spa est en intérieur ou en extérieur, couvert ou non, selon l’isolation, le temps de filtration, la température, l’équipement électrique…, énumère Carole Proux. En moyenne, il faut compter 50€/mois maximum et, même dans des gîtes qui en ont une large utilisation, jamais plus de 80€/mois. » Quant à la consommation d’eau, à raison de deux ou trois vidanges annuelles, elle n'excède pas 2 à 3m3. Et puis lorsque les piscines sont mises au régime sec par des mesures de restriction, les spas de moins d’1m3 -« la plupart »- restent des oasis. « On vend du rêve et du bien-être », résume Carole Proux. Discrète sur son chiffre d’affaires, la gérante envisage sous un an le recrutement d’un technicien et, à terme, le développement du concept dans d’autres villes de la région.
L’Atelier du Spa organise des portes ouvertes samedi et dimanche, de 9h à 18h, avec plusieurs animations.
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