Hier
L'édito de la semaine est signé Arnault Varanne, rédacteur en chef du 7.
Les partisans de l’aide (active) à mourir sont plutôt satisfaits des prochaines avancées législatives. Les détracteurs de la future loi sociétale regrettent déjà qu’on ouvre la boîte de Pandore, que le texte adopté ne soit pas le dernier et que les prochains n’élargissent le droit à d’autres pathologies... Mais un élément fait consensus : la nécessité d’accélérer sur les soins palliatifs, en résumé de mettre davantage de moyens sur l’accompagnement vers la fin de vie dans des conditions dignes. A commencer par la formation des futurs médecins, qui étudient aujourd’hui le sujet en quelques heures seulement. A l’autre bout de la chaîne, une vingtaine de départements ne bénéficient toujours pas de service de soins palliatifs, ce qui engendre une forme d’inégalité devant la mort assez insupportable. On meurt évidemment plus mal dans ces territoires. Les équipes mobiles ? Là encore une question de moyens. Le plan décennal à 1Md€ suffira-t-il à débloquer la situation ? On en est aujourd’hui au stade du doute, surtout du côté des médecins...
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Hier
DMLA : un implant innovant
Contre la DMLA atrophique, il n’existe pas de traitement mais il est possible d’améliorer la vue des patients, sous conditions, grâce à des technologies innovantes telles que le SING IMT, un implant nouvelle génération. Plus de détails avec le Pr Levéziel, du CHU de Poitiers.
jeudi 21 novembre