Claudy Paradot : « Poitiers-Futuroscope, un marathon populaire »

Nouvelle date, nouveau parcours... Le marathon Poitiers-Futuroscope, qui se déroulera dimanche 14 avril, se relance après un cru 2023 pas satisfaisant en nombre d’inscrits. Le président de l’association Claudy Paradot jour la carte de l’optimisme.

Arnault Varanne

Le7.info

Depuis 2005, le marathon était programmé fin mai, vous avez avancé la 18e édition au 14 avril. Pour quelles raisons ?
« Depuis quelque temps, on s’interrogeait sur cette date de fin mai, avec des conditions de moins en moins favorables, des températures de plus en plus élevées. Le fait que nous n’ayons pas été autorisés à organiser le marathon, avec la proximité du passage de la flamme olympique (le 
25 mai, ndlr), a précipité notre décision. Et puis on s’est rendu compte que les gens aiment se retrouver en famille à l’Ascension. »

Combien de marathoniens avez-vous accueilli l’année dernière ? Et quels sont vos objectifs pour 2024 ?
« Lors de la dernière édition, nous étions moins de 600 sur le marathon. Avant le Covid, nous étions entre 700 et 800. Même chose pour le semi-marathon avec un passage de 1 700 à 1 500 coureurs environ. On espère retrouver les niveaux d’avant. En avril, il n’y a que les marathons de Cheverny et Paris, mais nous ne jouons pas dans la même cour. Paris draine 40% d’étrangers ! »

Le changement de parcours procède-t-il de la même logique d’attractivité ?
« Après l’édition 2023, nous avons réalisé une enquête de satisfaction auprès des coureurs. Ils nous ont indiqué que certaines zones n’étaient pas appréciées, comme la bosse au passage de zerOGravity par exemple, autour du 41e kilomètre. Une autre partie à Jaunay-Marigny était aussi remise en cause. La nouvelle version sera plus urbaine. Les coureurs passeront la Porte de Paris au 29e kilomètre, soit 5km de plus en milieu urbain avec deux boucles. »

Est-ce aussi une manière de s’assurer que le public sera présent pour encourager le peloton ?
« Je pense en effet que nous pourrons conserver des spectateurs entre les deux boucles. C’est une bonne chose pour les coureurs. »

Vous avez choisi en 2020 de réduire les primes pour les vainqueurs, de 1 000 à 500€. Vous maintenez ce niveau de primes ?
« Les coureurs étrangers viennent moins depuis 2022 et l’application de la baisse des primes. Mais le marathon Poitiers-Futuroscope est avant tout une course populaire. Entre 40 et 50% des marathoniens nous sont fidèles d’une année sur l’autre. Deux tiers habitent en Nouvelle-Aquitaine, on commence aussi à toucher du monde de la Bretagne, de région parisienne... C’est encourageant. »

Les inscriptions sont-elles en hausse à un mois et demi de la course ?
« Nous sommes plutôt satisfaits, les temps de passage sont bons ! La communication réalisée en amont n’y est sans doute pas étrangère. »
 

Les inscriptions toujours ouvertes
Il est toujours possible de s’inscrire à l’une des courses proposées par l’association, sur le site marathon-poitiers-futuroscope.com. Les tarifs sont cependant plus élevés à l’approche du jour J (de 50 à 75€). A signaler que les organisateurs espèrent attirer une centaine de relais à 4 contre 35 l’an dernier (étudiants, entreprises...).

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