Point de ralliement des épicuriens comme des adeptes du farniente ou des jeux en famille, la terrasse se doit d’être à la fois décorative et fonctionnelle pour parfaitement s‘intégrer dans son décor. Le choix des matériaux de revêtement est d’autant plus difficile à faire que les possibilités sont nombreuses. Droit à l’essentiel.
Le bois
A la fois noble et élégant, le bois est le revêtement chaleureux par excellence. La plupart du temps utilisé sous forme de lames, il ne nécessite ni terrassement ni installation complexe. Son aspect naturel s’adapte en outre à tous les styles architecturaux.
Les « - ». Des prix qui, selon l’essence choisie, peuvent grimper en flèche, et la nécessité de traitement régulier pour lutter contre les moisissures et éviter la décoloration provoquée par le soleil.
Combien ? Comme déjà dit, les tarifs varient selon l’essence choisie. Hors pose, le coût d’une terrasse en lames de pin ou de mélèze peut varier entre 15 et 25€ le m2. On montera à 20-30€/m2 pour du chêne ou de l’acacia et parfois jusqu’à plus de 100€ dans le cas de bois durs exotiques de type ipé ou teck.
Le carrelage
Mine de rien, le carrelage reste LE revêtement référence des jardins français. Son atout maître ? Une très grande diversité de choix, tant en matière de taille que d’épaisseur, de forme que de coloris. Mais ce n’est pas tout. Non poreux, à l’image du grès cérame, il est imperméable à l’eau et résiste avec le même succès aux fortes chaleurs et au gel. Il se révèle en outre très facile à entretenir.
Les « - ». Le carrelage implique qu’une chape de béton soit préalablement coulée ou, dans le cas où cette dalle existerait déjà, qu’un ragréage soit effectué pour une planéité totale.
Combien ? Pour le coup, la palette est extralarge. Forme, dimensions, épaisseur… La note peut varier du tout au tout, de 15€/m2 à plus de 100€. Si, si !
Et ce si vous effectuez la pose vous-même !
Le composite
Sa capacité à imiter le bois fait du composite un revêtement moderne très prisé du grand public. Ce mélange de fibres naturelles et de résines ne craint ni les taches ni les intempéries, ni les attaques des champignons, ni celles des termites et pas davantage les assauts du soleil. Et en plus, il est facile d’entretien. Que demander de plus ?
Les « - ». A vrai dire, il n’a pas vraiment de défaut. Veillez toutefois à disposer d’un support totalement plat pour l’installer.
Combien ? Comptez de 30 à 150€ le m2 hors pose, en fonction de la qualité du mélange. Si vous faites appel à un pro, il vous en coûtera au total de 90-100€/m2 à 240-250€/m2.
Le béton dans tous ses états
Au soleil du XXIe siècle, le béton ne se cache plus. A l’aspect froid, quelque peu austère, du béton nu d’origine se sont progressivement substituées des versions autrement décoratives, que la terrasse, mais aussi les allées, sont les premières à mettre en lumière. Le béton en question s’accommode de tous les attributs. Pigmenté et teinté dans la masse, il est dit « coloré ». Doté de reliefs pour imiter le carrelage ou la céramique, il se fait « matricé ». « Lissé » ou
« désactivé », « imprimé » ou « balayé »…,
il est à chaque fois aveuglant de séduction. Sa mise en œuvre, héritage d’un savoir-faire maîtrisé, doit toutefois rester l’apanage des professionnels. « Celui qui reconnaît consciemment ses limites est le plus proche de la perfection », écrivait Goethe. A méditer.
Retour à l’âge de pierre
Si aucune des options précitées ne trouve grâce à vos yeux, peut-être succomberez-vous à l’attrait des dalles de caillebotis de bois, aussi économiques que faciles à agencer. Ou au charme séculaire des dalles en pierre naturelle calcaire, aux nervures délicates et uniques. Ou encore à celui de la pierre reconstituée, dont la capacité à résister au gel demeure sans égale. Et pourquoi ne pas miser sur cette autre résistante qu’est la dalle gravillonnée ? Pas hyper sexy, mais solide, ça c’est sûr. Pour finir, que diriez-vous de jeter quelques pavés dans la mare de vos préférences ? Bon marché et faciles à poser sur un simple lit de sable, ils nécessiteront malgré tout un entretien régulier et une chasse permanente aux mauvaises herbes. C’est vous qui voyez !