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A seulement 17 ans, Bastien Bert, lycéen à Poitiers et passionné de cinéma, a signé un premier court-métrage vibrant d'émotions sélectionné pour le Nikon Film Festival.
Deux minutes et vingt secondes de belles images travaillées, une histoire dans laquelle beaucoup d'adolescents peuvent s'identifier et un dénouement surprenant... Tous les ingrédients sont réunis pour que Mathis, 16 ans, amoureux remporte l'un des prix du célèbre Nikon Film Festival. « Avec un record de 2 700 films en compétition, je sais que ça va être compliqué mais j'espère que ce festival sera un tremplin pour entrer dans le monde de l'audiovisuel », confie le réalisateur. Bastien Bert, 17 ans, en 1re au lycée Isaac-de-l'Etoile à Poitiers, est un « passionné de théâtre et surtout de cinéma français » qu'il ingurgite à raison d'« un grand classique par semaine ».
Ce court-métrage a été tourné en deux jours, pendant les vacances de Noël, au sein du collège La Chaume-La Salle à Vouillé, que la principale a accepté de mettre à disposition de l'un de ses anciens élèves. Le scénario est tout droit sorti de l'imagination féconde de Mathias Mions, 17 ans lui aussi, que Bastien a rencontré en juillet dernier lors d'un stage du cours Florent, à Bordeaux. « Quand j'ai lu l'histoire, les images me sont venues naturellement. » Louise Devigne, réalisatrice expérimentée bien qu'amateure, lui a prêté du matériel et donné des conseils précieux, tout en invitant quelques amis techniciens dans l'aventure. « Je l'ai rencontrée grâce à l'animatrice du foyer du lycée, Marie Jacquet. » Pour le reste, Bastien Bert s'est formé à travers des livres, des tutos et son père, « qui a une grande culture des films du XXe siècle ».
La caméra lui fait de l'œil
Dès l'âge de 6 ans, Bastien a démarré le théâtre dans une troupe de Cissé. « Je voulais monter sur les planches. » Ensuite, il a logiquement intégré le club du collège. De ces expériences, il a gardé à la fois une envie de jouer et les contacts des acteurs présents dans le film. Mais progressivement la caméra l'a attiré. « A 15 ans, j'ai commencé à percevoir la vie comme un film, je prêtais attention aux façons de parler des autres adolescents de mon âge et je transposais ces voix dans des scènes. » Pour les besoins de son œuvre, il a osé contacter sur Insta le pianiste Léo Einaudi, ravi que son morceau November Sea serve de bande originale. « Une musique parfaitement adaptée que j'ai trouvée le dernier jour. » Autant dire que Bastien est fier de son film qui a déjà cumulé plus de 4 500 vues sur YouTube et 330 sur le site du festival. Il n'attend que vos votes. Une seule adresse : festivalnikon.fr.
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lundi 23 décembre