Hier
Les ados ne décrochent pas seuls
Les ados passent des heures sur leur smartphone. Mais en ont-ils vraiment conscience ? Une étude originale menée à Poitiers démontre que l’autorégulation n’est pas naturelle.
La liste des porteurs de la flamme olympique, le 25 mai, dans la Vienne s'est allongée au fil de la semaine dernière. Aux six noms proposés par le Département (Earvin Ngapeth, Cathy Guillot, Nicolas Vimont-Vicary, Rodolphe Bouin, Amandine Sicard, Jasmine Gavard) se sont ajoutés ceux de Jianan Yuan, Geoffrey Wersy, Anne Divet et Mohammed Diakité au titre de Grand Poitiers. On sait aussi que Claude Brunet, Clara Levée ou encore Clément Bouldoires en seront ce jour-là. Mais avant l'événement du printemps, aussi fédérateur soit-il, des inquiétudes s’expriment au sujet du rendez-vous de l’année en France. Elles émanent notamment des policiers, qui craignent à la fois d’être privés de vacances et, de surcroît, de ne bénéficier d’aucune compensation. Les ambulanciers aussi (cf. page 15) tirent la sonnette d’alarme pour des raisons identiques. Une question affleure : la Vienne devra-t-elle se passer de ses grands événements culturels en 2024, faute d’encadrement suffisant, forces de police, de gendarmerie et sécurité civile ? Là-dessus, personne ne se risque à faire de pronostics hasardeux. Il serait fâcheux que les habitants du département n’aient que la flamme à regarder passer.
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