Aujourd'hui
L'édito de la semaine est signé Arnault Varanne, rédacteur en chef du 7.
En matière de violences conjugales, la France a souvent été sous le feu des critiques, accusée de ne pas en faire assez. Ce temps semble révolu, même s’il y a encore des manques, en témoignent les quelque 120 féminicides recensés en 2023 dans l’Hexagone. Une femme qui meurt sous les coups de son conjoint, c’est toujours un revers pour les forces de l’ordre, la justice et la société tout entière. Mais il faut aussi reconnaître que des moyens importants permettent aujourd’hui de mettre les victimes à l’abri (ordonnances de protection, téléphones grave danger, lieux d’accueil…) et de sanctionner plus vite et plus fort les agresseurs. La libération de la parole entraîne aussi davantage de signalements, y compris dès les premiers gestes de violence. D’où une inflation des chiffres dont l’interprétation diffère selon les interlocuteurs. Ce qui est évident, c’est que le champ lexical des violences conjugales ou intrafamiliales exclut désormais les expressions « différend familial » ou « drame passionnel ». Des associations ou collectifs tels que Prenons la Une se sont longtemps émues que les médias utilisent ces termes par facilité. Les temps changent, les mentalités évoluent, et c’est tant mieux.
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