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Des pièces de la maison, la cuisine est l’une des plus fréquentées et la première à ériger la fonctionnalité au rang de priorité absolue. Aux côtés des incontournables parties « eau » et « cuisson », le plan de travail-repas y tient un rôle essentiel. Majoritaire sur le marché, le stratifié est son principal allié. La preuve…
Economique
Le stratifié est le matériau de plan de travail présentant le meilleur rapport qualité-prix du marché. Le mètre carré est accessible à 15-20€ pour des entrées de gamme et peut aller jusqu’à plus de 100€ pour des modèles spécifiques de très haute compacité. En comparaison, il vous faudra débourser en moyenne 200€/m2 pour du quartz, 250 à 300€ pour du granit, 500€ et plus pour du marbre.
Le prix est le plus souvent dépendant de l’épaisseur du plan de travail. 16, 28, 38 et 58mm sont les plus courantes.
Résistant
La structure se compose de plusieurs strates de papier kraft imprégnées de résine, pressées à haute température, puis collées à une plaque de support en bois hydrofuge d’épaisseurs variables. Elle-même en résine, la couche supérieure assure protection et aspect lisse. Testée pour résister à des températures de 180°C, elle s’accommode également très bien des coups et des chocs, des frottements et des abrasions. La chute d’une poêle, par exemple, ne sera donc que péripétie dans une existence promise à durer.
Les modèles « compacts » proposent des résistances à des températures de 220°C. Qui dit mieux ?
Esthétique
Ce n’est pas le moindre des mérites du stratifié que de se révéler aussi agréable au regard que doux au toucher. Sa gamme extralarge de coloris, de finitions (unie, brillante, granuleuse, nervurée…) et même de motifs, en imitation bois ou granit, métal, pierre ou béton, lui confère des possibilités tout aussi larges de mise en situation. L’intégration du plan de travail à son décor n’en est que facilitée. Quant à l’uniformité du plan, elle est garantie par ce matériau malléable à souhait, contrairement à bien d’autres de ses comparses, qui nécessitent parfois des raccords !
Les stratifiés unis et brillants, surtout s’ils sont noirs, ont tendance à laisser rapidement apparaître traces et rayures. Préférez-leur un motif bois ou pierre, pourquoi pas une imitation chêne, mais à nervures. C’est encore plus classe !
Facile d’entretien
Un simple chiffon humide et un brin de liquide nettoyant suffisent à rendre sa splendeur à un plan en stratifié. Des précautions doivent néanmoins être prises pour éviter que ses fragilités, car il y en a, n’éclatent au grand jour. L’humidité stagnante qui va finir par s’infiltrer, les rayures agressives avec un couteau bien affûté ou les plats incandescents trop longtemps laissés à fleur de carapace sont ainsi des ennemis difficiles à combattre.
Ne tentez jamais le diable : utilisez une planche à découper et un dessous de plat lorsque la situation l’impose pour préserver au maximum l’état du plan de travail.
Même si elle ne représente que 7% des dépenses énergétiques des foyers, la cuisson est un poste budgétaire dont on ne saurait négliger l’impact. Du bon choix de la plaque dépendra votre capacité à cuisiner à moindre coût. Or ce choix-là n’a d’autre horizon que l’alternative entre électricité et gaz. Un conseil : dans la première catégorie, bannissez tout de suite les tables de cuisson en fonte, de loin les plus lentes au démarrage et les plus énergivores du marché. On leur préfèrera les performances énergétiques et le bon rapport qualité-prix de la vitrocéramique et, plus encore, la puissance de chauffe et les économies de consommation défendues par l’induction. Assurément le nec plus ultra. En comparaison, le gaz affiche lui aussi de belles promesses. Relié au réseau de ville, il se révèle déjà moins cher que l’électricité. En outre, la faible inertie de ses brûleurs, associée à leur puissance, permet une régulation optimale de la cuisson, plus facile qu’avec les plaques électriques.
Enfin, sachez que pour ne pas faire de jaloux, les fabricants ont sorti de leur manche des modèles mixtes gaz-induction, dont le mérite est de donner le choix des armes à leur utilisateur. En cas de panne de gaz, on passe à l’induction, en cas de coupure de courant, on repasse au gaz. Sans compter que certains aliments ou plats s’accommodent mieux d’une cuisson à l’un ou à l’autre. Avec ce compromis, plus de casse-tête. Si ! Celui de l’investissement de départ, plus important que pour tout autre modèle.
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