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Le menu de Sébastien Boireau
Chef du restaurant gastronomique Papilles, à Poitiers, Sébastien Boireau vous propose un repas de fête réussi pour tous les porte-monnaie.
Marc est auxiliaire de vie scolaire (AVS) dans une école du sud de la Vienne. À ce titre, il s’occupe d’un enfant de CM1, atteint d’une importante infirmité motrice. Depuis la rentrée, il l’aide dans ses gestes de la vie quotidienne afin que l’élève puisse rester dans une classe ordinaire avec ses camarades. Avant lui, c’est un autre AVS qui accompagnait Simon, 9 ans. « Avec mon collègue, il avait pris ses marques en six ans. En septembre dernier, le contact a été un peu délicat car il n’avait pas confiance. Or, je devais l’aider dans des gestes intimes comme aller aux toilettes », raconte Marc.
En quatre ans, lui-même a déjà accompagné cinq enfants différents dans trois établissements. Une situation anormale pour ce père de famille. Titulaires d’un contrat d’un an, renouvelable cinq fois, les AVS vivent dans la précarité. « Les besoins sont là, pourquoi ne pas titulariser ce personnel ? », s’interroge Fabien Vasselin. Au nom du syndicat d’instituteurs, Snudi-FO, il demande « un vrai travail, un vrai salaire, un vrai statut » pour les AVS. Une pétition circule d’ailleurs actuellement. Et une vraie formation ? Dans son école, Marc assure qu’il s’est formé « sur le tas ». L’Inspection académique rétorque que 50 heures d’adaptation au handicap réparties sur deux ans existent déjà. Pour les premiers concernés, « on est encore loin de la reconnaissance tant espérée ».
Les AVS assez nombreux ?
54 équivalents temps plein exercent le métier d’Auxiliaire de vie scolaire dans la Vienne. A cela, il convient d’ajouter 124 emplois d’Aide à la scolarisation d’enfants handicapés, employés sous un autre type de contrat. Insuffisant ? Pas vraiment. Si la FCPE ne crie pas au scandale, les parents d’élèves s’indignent du fait que certains AVS doivent s’occuper de deux voire trois enfants. L’IA admet fonctionner « à flux tendu » mais indique que « tous les enfants n’ont pas besoin de 24h d’accompagnement chaque semaine ». Rappel : l’Inspection affecte les AVS sur recommandation de la Maison départementale des personnes handicapées. Toutes les demandes sont étudiées par des enseignants référents qui évaluent les besoins des élèves.
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