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Le menu de Sébastien Boireau
Chef du restaurant gastronomique Papilles, à Poitiers, Sébastien Boireau vous propose un repas de fête réussi pour tous les porte-monnaie.
TikTok, Facebook ou Instagram ont un « problème » : il est difficile de mesurer leurs retombées financières, a fortiori sur une activité artisanale. Selon Yoan Rambault, PDG des Ateliers Rambault (Le 7 n°527), à Saint-Martin-la-Pallu, c’est ce qui pousse les artisans à ne pas -ou très peu- poster sur les réseaux sociaux. « Les artisans veulent générer du chiffre d'affaires mais les réseaux n’apportent que de la visibilité », explique le dirigeant. De la notoriété qui peut amener une nouvelle clientèle, et donc de l’activité. La Chambre de métiers et de l’artisanat de la Vienne propose ainsi, le 9 octobre, une formation d’une demi-journée dédiée à l’utilisation de TikTok, la plateforme de vidéo qui cartonne depuis quelques mois. Chaque ressortissant devra s’acquitter de 30€ pour y participer. Des places sont encore disponibles.
Pourquoi TikTok ? Le réseau chinois est assez récent comparé à ses grands frères américains Facebook et Instagram, mais son nombre d’utilisateurs a augmenté de manière exponentielle depuis sa création. Son influence est encore plus flagrante en France, où plus d’un jeune sur deux possédait un compte sur l’application en 2021, selon une étude de Statista. Les ateliers de métallurgie Rambault sont, par ailleurs, déjà familiers de l’application et disposent d’un compte depuis un an et demi. Leur objectif ? Intéresser les jeunes à leur métier et attirer du personnel.
TikTok a développé une toute nouvelle manière de regarder les vidéos. Si sur YouTube, les contenus sont sélectionnés par les utilisateurs, les vidéos de TikTok se présentent à l’usager grâce à la seule sélection d’un algorithme. Conséquence : des vidéos de comptes peu connus peuvent être vues par un très grand nombre de personnes et donner une visibilité immense au créateur de contenus. Les responsables de la boutique L’Ars des Fleurs, à Saint-Julien- l’Ars, s’en servent souvent : « Les posts nous permettent de montrer nos créations », commente l’un des salariés.
Voilà pour le côté pile. Côté face, TikTok engendre quelques contraintes. Certes, la visibilité est plus grande, mais le travail fourni l’est aussi. Analyne bijoux, créatrice basée à Vivonne, considère Instagram et Facebook moins chronophages. Et pour cause, poster une photo ne représente pas le même travail qu’une vidéo, seul contenu autorisé par TikTok. Il faut tourner la séquence, la monter, régler le son, les différents effets… Pour un artisan à son compte, c’est rapidement quelques heures supplémentaires sans apport financier direct. De quoi en décourager plus d’un.
Informations sur artisanat86.fr/tiktok-professionnel.
Axel Brevière
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