Aujourd'hui
Auteur de deux montées avec Orléans et Tours, Marius Chambre (1,82m, 24 ans) se verrait bien faire la passe de trois avec le PB dans quelques semaines. « Il faut se projeter mais sans oublier de faire le travail dans l’immédiat », prévient-il cependant à la « veille » de la réception d’Andrézieux-Bouthéon.
Est-ce que le PB86 est là où il voulait être en début de saison ?
« Non, on n’y est pas encore ! L’objectif est toujours de monter en Pro B. Le travail n’est pas terminé, les prochaines semaines seront primordiales. »
L’équipe a dégagé beaucoup de sérénité et une vraie force mentale lors des tours précédents...
« Nos adversaires ne savent pas qui va dominer le match de notre côté. Des joueurs différents se sont illustrés face à Lorient et Rennes. On est difficile à scouter avec 10-12 rotations. La force mentale vient aussi du fait qu’on revient de loin, avec des hauts et des bas dans la saison. Il faut conserver cette bonne dynamique. »
Quelles sont les clés de cette série face à Andrézieux-
Bouthéon ?
« En demi-finale, il n’y a plus de favori. Si cette équipe est là, c’est pour de bonnes raisons. Ils ont fait de gros matchs en première et deuxième phases. Ce ne sera pas simple, à nous d’arriver le couteau entre les dents. »
Vous vous êtes blessé à l’orteil à Orchies, comment avez-vous vécu le début des play-offs depuis le banc ?
« Quand on te dit que ta saison est finie, il y a forcément beaucoup de frustration. J’ai eu à cœur de tout donner, j’ai pris soin de moi et on s’est rendu compte qu’il y avait une possibilité de revenir. Que je joue ou pas, je suis le premier supporter de cette équipe. Dès que j’ai eu la validation de mon corps et du docteur, j’ai sauté dans le wagon pour être avec les copains et jouer ces play-offs. Maintenant, ça va mieux, je suis revenu presque à 100%. Je suis à la disposition du coach. »
Cette équipe est-elle meilleure que sa devancière ?
« Intrinsèquement, non. Les individualités étaient plus fortes la saison passée. Mais la force collective est supérieure. Tout le monde peut dominer à un moment donné et défensivement on est au-dessus. On est arrivés plus frais dans les play-offs. L’année dernière, on était cuits. C’est de bon augure pour la suite. »
Au-delà de l’attaque, la différence ne se fait-elle pas dans la dureté défensive ?
« Clairement ! Si on est capable de stopper les équipes en face de nous, on trouve des solutions offensives. »
Vous avez joué quelques matchs avec Orléans en Pro B. Est-ce un objectif personnel d’y retourner ?
« Bien sûr, il faut être ambitieux. Mon objectif est d’aller chercher le maximum de mes capacités. La Pro B, j’y ai goûté en tant qu’onzième homme, ce n’était pas le même rôle. Il faut se projeter mais sans oublier de faire le travail dans l’immédiat. On aura le droit de rêver derrière. »
Vous êtes le chouchou de Saint-Eloi. Serez-vous toujours à Poitiers la saison prochaine ?
« Disons que j’ai des options... En arrivant ici, on m’a donné une mission, la montée en Pro B. On verra après ce qui arrivera, même si rester dans la continuité à Poitiers est un objectif. On a une salle de fou, il y a intérêt à ce qu’elle soit blindée vendredi. Je n’ai pas beaucoup de doutes ! »
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