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Le menu de Sébastien Boireau
Chef du restaurant gastronomique Papilles, à Poitiers, Sébastien Boireau vous propose un repas de fête réussi pour tous les porte-monnaie.
Serez-vous au départ de la 17e édition du marathon Poitiers-Futuroscope
le 21 mai ?
« C’est une question difficile ! Oui, je devrais y être même si je ne sais pas si mon dos va suporter les derniers jours de préparation. Mon épouse et mes enfants seront aussi présents comme bénévoles pour donner un coup de main à la signalisation. »
Vous avez fait votre premier marathon ici en 2005. Quel souvenir en gardez-vous ?
« Je m’étais engagé un peu à l’arrache, comme un défi que je me lançais et j’avais terminé en 2h56. Ça restera une super expérience. J’ai réussi à descendre à 2h42 ici (meilleur chrono à 2h35 à La Rochelle, ndlr). D’ailleurs, je suis un peu nostalgique de l’ancien parcours, même s’il y avait des bosses et du vent dans la plaine du Haut-Poitou. Le tracé actuel est sans doute plus festif, il y a une autre atmosphère. »
Le fait d’être moins performant constitue-t-il un frein ?
« Disons que je deviens un peu le patriarche. Maintenant, j’aime bien aller à la bagarre avec les copains, même si je ne suis pas un obsédé du chrono. Ma vie ne se résume pas à cela ! Je crois que je suis à un tournant en fait. Je ne veux pas me perdre dans une quête de la performance qui serait vaine. On n’est pas éternel. J’ai fait tous mes marathons en moins de 3h, je ne sais pas comme je réagirais si je prenais le bouillon... »
Depuis 2019, vous avez lancé une activité de chronométrage (RunChrono) avec votre épouse Aurélie. On imagine que c’est difficile de se démultiplier...
« En fait, j’ai toujours trouvé étonnant de faire appel à des boîtes de Clermont-Ferrand ou de Dordogne sur les courses locales. Après l’arrêt d’activité d’Eric (Pinguin), mon coach au CA Pictave Rémi Bergeon m’a dit : « il faut que tu t’en occupes ». J’avais déjà assuré quelques courses comme celle de Vendeuvre au tableau Excel et au crayon. Comme je suis technophile et que j’aime l’informatique, je me suis lancé. Au départ, Aurélie m’a pris pour un bargeot. On a assuré une première course à Monts-sur-Guesnes, puis le Covid est arrivé. Ça a été un mal pour un bien. J’ai organisé quelques courses virtuelles, ce qui m’a permis de me faire encore un peu plus la main. Le projet est vraiment parti d’une page blanche. »
Sur combien de courses RunChrono sera-t-elle présente en 2023 ?
« Presque tous les organisateurs de courses dans la Vienne se sont rattachés à RunChrono. Cela permet d’avoir un seul endroit pour s’inscrire et consulter les résultats. Aurélie gère la relation avec nos partenaires. Le calendrier est assez chargé mais je remercie vraiment tous ceux qui nous font confiance. Chronométrer le marathon ? Je n’ai pas la prétention d’être un professionnel comme Ipitos. Je préfère être à l’aise dans ce que je fais, les courses loisirs. Il vaut mieux être leader de Ligue 2
que de jouer le maintien en Ligue 1 (rire). »
Vous travaillez au Cned depuis un an. Quelles sont vos missions ?
« Je suis ingénieur informatique, chef de projet middleware. J’assure la médiation interapplications. C’est une nouvelle expérience professionnelle ! »
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