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Originaire d’Usseau, près de Châtellerault, Aura Rahajarizafy a grandi dans le chant, la musique et le théâtre. Après avoir suivi une formation en comédie musicale au Cours Florent, la jeune femme est revenue dans la Vienne pour trouver sa voie.
Elle se souvient de son « coup de foudre » pour la formation. Mais au bout de quelques mois, Aura Rahajarizafy a surpris son monde en quittant la section comédie musicale du Cours Florent, intégrée en septembre 2021. Sans amertume aucune. « C’est une formation très complète, j’ai énormément appris. On faisait beaucoup de danse, mais il y avait peu de temps pour le chant jazz et les musiques actuelles, explique la jeune femme, d’un ton posé. Les professeurs étaient déçus de mon choix, mais très à l’écoute de ce que je recherchais. »
Originaire d’Usseau, Aura n’en est pas à son premier choix radical. « Remuée » par la crise sanitaire et mue par d’autres envies, elle a quitté le lycée du Bois-d’Amour où elle suivait l’option théâtre, au beau milieu de sa 1re. Pour ne se consacrer qu’à la musique et à l’art, qui l’animent depuis son plus jeune âge. Enfant, Aura a accompagné sa maman Katia sur des spectacles que celle-ci donnait à Antran, puis au Théâtre populaire de Châtellerault. Initiée par son grand-père, elle s’est également formée au chant lyrique pendant ses années collège au conservatoire de Châtellerault, avant de s’essayer, un peu plus tard, au jazz au conservatoire de Poitiers.
Des morceaux et dates à venir
Après son départ du Cours Florent, Aura a donc souhaité se recentrer sur le chant blues-jazz et les musiques actuelles. C’est ainsi qu’elle s’est rapprochée de professeurs particuliers, à Poitiers, avec lesquels elle continue à « se cultiver musicalement » et parfaire sa maîtrise de plusieurs instruments (piano, batterie, guitare, ukulélé). Ces derniers mois, cette fan d’Ella Fitzgerald et de Billie Ellish a enregistré au « 4 » de Châtellerault des reprises qu’elle entend diffuser prochainement sur les réseaux sociaux. Patience. « Je suis très pointilleuse et perfectionniste, je ne les publierai que lorsque j’en serai pleinement satisfaite. »
A 19 ans, la jeune femme ne regrette rien de son parcours, pas même ce saut dans l’incertitude de la « vie d’artiste ». Elle a surtout l’envie farouche de partager sa passion pour la musique avec le public. Des dates sont d’ores et déjà prévues en juin à Paris, où sa sœur poursuit ses études. Et peut-être dans des bars et restaurants de San Francisco, où Aura se rendra le mois suivant. « J’avais besoin de trouver ma voie et, pour ça, il n’y a rien de mieux que l’école de la scène, assure la jeune femme qui est en contact avec quelques musiciens. C’est un chemin difficile d’accès mais il faut savoir bien s’entourer, se raccrocher à soi-même et à ses envies. Et j’ai la chance d’avoir autour de moi des gens qui me soutiennent à fond, à commencer par ma famille. » C’est un bon début.
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jeudi 21 novembre