Sur la Technopole du Futuroscope, « avoir plus de 
locataires de longue durée »

Le parc d’Habitat de la Vienne est majoritairement occupé par des étudiants sur la Technopole du Futuroscope. Pour réduire le turn-over locatif et les coûts de gestion de son antenne locale, le directeur Pascal Aveline souhaite promouvoir son offre auprès des jeunes actifs.

Steve Henot

Le7.info

Quelle est la présence d’Habitat de la Vienne sur la Technopole du Futuroscope ?

« Nous comptons trois résidences, comprenant 287 logements du T1 au T4, pour un total de 342 locataires. Nous sommes également propriétaires de 
184 logements étudiants qui sont gérés par le Crous. Sur place, nous avons une antenne composée de trois personnes, qui est chargée d’assurer la relation avec l’ensemble des clients-locataires. »


Quels sont les profils 
de vos locataires ?
« Pour leur grande majorité, ce sont des étudiants de l’Ensma et de l’université de Poitiers. On a aussi des salariés des centres d’appels, du Futuroscope… Mais on aimerait en compter davantage. Notre enjeu désormais, c’est d’avoir plus de locataires de longue durée. »


Pour quelles raisons ?

« A la fin du mois, nous aurons 40 logements qui vont se libérer d’un coup, en raison des fins de cycle étudiant. Cela représente des coûts de gestion plus importants (multiplication des états des lieux, etc.) et pèse beaucoup sur le fonctionnement de l’antenne sur place. C’est une charge que n’ont pas nos autres agences. Aussi, cela signifie qu’il n’y aura personne dans ces logements d’avril à septembre. Or, sur du T1 ou T2, on peut espérer répondre durablement aux besoins de jeunes actifs qui travaillent sur la Technopole. »


Comment comptez-vous grossir la part d’actifs parmi vos locataires ?

« Comme nous l’avions fait avec Center Parcs, dans le Loudunais, nous pourrions présenter notre offre locative aux entreprises et institutionnels de la Technopole, sur un évènement, pour qu’ils en informent leurs salariés. En France, on estime que 66% des ménages peuvent prétendre à du logement social et certains sur la zone y sont tout à fait éligibles. Il faut que l’on se fasse un peu plus connaître, en sollicitant par exemple les chambres consulaires et en communiquant davantage sur les réseaux sociaux. »


L’offre de services sur la Technopole est-elle suffisamment attractive ?

« C’est un secteur en plein développement. L’Ensma va s’agrandir, l’Esigelec s’installer… Cela fera entre 200 et 300 étudiants supplémentaires sur place. On est en cours de réflexion sur la création d’une résidence étudiante, il y a encore un peu de foncier. La SEM patrimoniale porte aussi de nombreux projets, comme la vague artificielle (lire page 21), qui vont drainer encore plus d’activité et permettre d’animer la zone. Avant, c’était difficile de s’y projeter, mais aujourd’hui il y a une boulangerie, des commerces de proximité qui se développent… Et des friches commerciales qui peuvent peut-être faire l’objet de reconversions. C’est un lieu qui, certes, manque encore d’un peu de vie et la question des transports publics, même si elle s’est un peu améliorée, n’y est pas encore assez développée. Mais il y a des possibilités. »

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