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Le menu de Sébastien Boireau
Chef du restaurant gastronomique Papilles, à Poitiers, Sébastien Boireau vous propose un repas de fête réussi pour tous les porte-monnaie.
Ce n’est pas une première pierre qui a été posée la semaine dernière à l’endroit où va pousser le troisième hôtel du Futuroscope, mais un arbre, le premier des 14 000 qui seront plantés dans les mois à venir pour créer l’environnement d’Ecolodges. Le nouvel établissement d’hébergement du Parc va de fait se présenter sous la forme de 120 structures en bois nichées dans un écrin de verdure fait de cascades, ponts suspendus, digues, îlots végétaux, ainsi que d’un bâtiment d’accueil et séminaire.
Le premier lodge, d’une superficie de 27m2, assorti d’une terrasse de 6m2, est déjà en place ; une vingtaine d’autres suivront à partir du 19 décembre, tous éco-conçus, avec ossature bois et bardage. Originalité : une « usine éphémère » d’assemblage va être montée cette semaine sur le site pour faciliter l’installation, laquelle se fera « en trois phases jusqu’à fin avril », précise Stéphane Ducrocq, directeur d’agence de Guintoli, principale filiale de NGE autour de laquelle a été constitué le groupement d’entreprises.
« Il y aura deux modèles, le lodge « initial » et le « signature », plus élancé et avec plus de volume intérieur, précise Claire Archimbaud. D’une capacité de cinq couchages, tous ont été conçus comme des télescopes avec une ouverture unique sur la nature pour donner la sensation d’une véritable immersion. » Pour imaginer cette offre originale, l’architecte deux-sévrienne a travaillé de concert avec l’agence marseillaise Rougerie+Tangram.
L’ouverture de l’hôtel Ecolodges est prévue le 1er juillet prochain. D’un coût prévisionnel estimé à 18M€, il n’est qu’une nouvelle étape dans le plan Vision 2025 du Futuroscope élaboré par la Compagnie des Alpes, avec le soutien de la Banque des Territoires et du Département via la Sem Patrimoniale. Ce plan, « le plus gros de la Compagnie des Alpes sur un seul site » rappelle son directeur général Dominique Thillaud, s’élève à 304M€ sur cinq ans. Il porte pour 200M€ sur quatre attractions (Objectif Mars et Chasseurs de tornades sont déjà lancées) et pour 104M€ sur l’aménagement de ce qui était auparavant des parkings. Sur cette zone, l’hôtel Cosmos fraîchement inauguré affiche déjà un taux de remplissage de 97%. L’hôtel Ecolodges sera le prochain, avant l’ouverture en 2024 d’un parc aquatique inédit, l’Aquascope (50M€), et l’aménagement de la Plaza, un espace de 30 000m2 qui fera le lien entre le Futurocope, zerOGravity, l’Arena, les hôtels. « A travers cette offre additionnelle, l’objectif est de faire venir les visiteurs de plus loin et plus longtemps », remarque Rodolphe Bouin, président du directoire.
Parallèlement, toujours dans la perspective du « zéro net carbone » brandi par Dominique Thillaud, le Futuroscope a installé cet été des thermofrigopompes et développe des projets biomasse (2M€) et photovoltaïques (20M€). De quoi faire du Parc « un pôle d’attractivité vertueux et exemplaire ». Cerise sur le gâteau, avec 120M€ de chiffres d’affaires en 2022 (contre 105M€ l’an passé), l’objectif de 150M€ en 2025 semble plus que jamais accessible.
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