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Le menu de Sébastien Boireau
Chef du restaurant gastronomique Papilles, à Poitiers, Sébastien Boireau vous propose un repas de fête réussi pour tous les porte-monnaie.
100 millions. Chaque année, Devillé TPC produit et expédie depuis son unité de Chasseneuil 100 millions de pièces plastiques vers Valéo, B-Braun, Schneider, Fenwick... Depuis son rachat par le groupe Devillé (900 collaborateurs sur cinq sites), en 2014, la PME de 47 salariés n’a rien perdu de son savoir-faire, au contraire. « On fabrique à façon pour nos clients », remarque Daniel Petit, responsable des opérations. A tel point que Devillé TPC ne compte qu’un produit en catalogue, un gobelet imaginé pendant le confinement dont son dirigeant loue la longévité. Si l’époque ne semble plus au plastique à usage unique, le matériau a pourtant de beaux jours devant lui dans nombre de domaines, où il supplante même l’acier.
L’entreprise de l’avenue des Temps-Modernes a ainsi dopé son chiffre d’affaires entre 2021 et 2022, de 5,1 à 5,4M€. Preuve que son activité répond à un besoin, avec 10% de son CA à l’export. Mais difficile de s’extraire du contexte de sobriété environnementale. A défaut de ralentir sa production -en 3x8 avec ses 31 machines qui chauffent jusqu’à 300°- et donc de réduire sa facture énergétique, Devillé vient d’obtenir la norme ISO 14001.
La certification récompense son engagement en faveur de l’environnement, notamment la réduction des déchets. « Nous sommes dans cette logique depuis plusieurs années », appuie Daniel Petit. A titre d’exemple, le fabricant livre les pièces à Fenwick dans des bacs réutilisables. Exit le suremballage en carton ou... plastique. La fédération de la plasturgie et des composites Polyvia lui a aussi délivré son label More, récompensant ses efforts de recyclage des déchets en matière première. A signaler que Devillé TPC est aussi en cours de réalisation de son bilan carbone.
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