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Le menu de Sébastien Boireau
Chef du restaurant gastronomique Papilles, à Poitiers, Sébastien Boireau vous propose un repas de fête réussi pour tous les porte-monnaie.
Le décor a changé, mais Daniel Vergnes reste ici comme chez lui. Le chef d’entreprise était présent, la semaine dernière, pour inaugurer en grande pompe les nouveaux locaux de Vienne Doc, société qu’il a créée il y a un peu plus de trente ans à Saint-Benoît. Fin 2019, il a laissé les rênes à deux cadres, Grégory Savinard et Toni da Costa. « Ces messieurs étaient avec moi depuis longtemps et avaient pris des parts. La cession s’est préparée bien à l’avance, évoque Daniel Vergnes. Ils sont légitimes et développent très bien l’entreprise. »
En l’espace de trois ans, malgré la crise sanitaire, Vienne Doc a trouvé un « second souffle » apprécie son fondateur. Spécialisée dans l’informatique, la reprographie et les réseaux, la société installée à Saint-Benoît embauche à flux constant (+20% sur les deux dernières années) et compte aujourd’hui une cinquantaine de salariés. Surtout, elle a diversifié ses activités. Elle est notamment devenue un prestataire sur le marché des imprimantes 3D, entre autres dans le domaine de l’aéronautique et de la sous-traitance automobile. Et elle développe elle-même des applications pour TPE et PME -pour gérer des notes de frais par exemple- et des solutions d’affichage dynamique. « On recrute un nouveau développeur par an », précise Toni da Costa.
Depuis 2021, Vienne Doc se tourne aussi vers la supervision des systèmes informatiques, la cybersécurité et l’hébergement de données « en local ». La société a par ailleurs racheté JD Repro -qui a elle-même acquis Seloma- pour devenir un acteur majeur dans le secteur du mobilier de bureau. Un secteur bouleversé par la crise sanitaire. « Avec le télétravail, l’enjeu pour les entreprises est de donner envie à leurs salariés de revenir au bureau, avec un confort, des couleurs, formes et matières qui rappellent l’habitat. Elles sont plus à l’écoute sur ce sujet », observe Ludovic Tennetault, gérant associé de JD Repro. Vienne Doc (10M€ de chiffre d’affaires) propose en somme une offre bureautique globale, « l’ensemble de ce dont une entreprise a besoin », appuie Gégory Savinard. C’est d’ailleurs ce qui l’a poussé à adopter un nouveau nom commercial (« Connecti »), couvrant l’ensemble de ses activités. « Chaque société reste autonome, précise le dirigeant. Le but est de mettre en avant le groupement, ça nous permet aussi d’avoir une plus grande puissance sur les appels d’offres. » Plus spacieux, les nouveaux locaux de Vienne Doc à Saint-Benoît se montrent aussi plus vertueux. Ainsi, la chaleur produite par les serveurs est « valorisée » pour chauffer les espaces de stockage. De plus, 500m2 de panneaux solaires seront prochainement installés sur le toit du bâtiment afin que Vienne Doc puisse être autonome sur le plan énergétique. « Et pour revendre notre surplus », ajoutent les gérants. Grégory Savinard et Toni da Costa assurent enfin s’inscrire dans la « stratégie de transmission » de leur prédécesseur, Daniel Vergnes. « C’est dans notre projet, on commence à y réfléchir. »
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