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Noa Joly a publié fin juin son premier ouvrage, Love War, mélange de fiction et de réalité sur fond de Seconde Guerre mondiale. Une œuvre nécessaire au devoir de mémoire assure la Mélusine, décidée à étancher sa soif d’écriture tous azimuts.
Il a compris qu’il se tramait quelque chose lorsque Noa et son frère aîné Adam sont venus « mesurer le gabarit des livres ». C’était quelques semaines avant le brevet des collèges et, à dire vrai, le papa Jean-Philippe Joly n’en a rien su avant. « J’ai travaillé environ six mois sur Love War, mais je ne l’ai dit qu’une semaine avant la parution », esquisse l’écrivaine en herbe. Son ouvrage est paru le 29 juin, jour de l’épreuve du brevet, obtenu sans surprise avec mention très bien. Dans ce premier opus à la couverture noire élégante, Noa Joly parle des histoires (d’amour) dans la grande Histoire, en l’occurrence pendant la Seconde Guerre mondiale. Le fruit de ses cours d’histoire, mais aussi de ses recherches sur Internet et de son imagination !
« J’avais ça en tête depuis toute petite, admet la nouvelle lycéenne du Bois-d’Amour. J’écris des poèmes, des histoires, des chansons, de tout en fait. » Au retour d’une visite scolaire à Oradour-sur-Glane, elle a par exemple pianoté sur son smartphone quelques pages supplémentaires. Le matin, le soir, entre deux cours... Noa n’a pas encore de routine d’écriture établie mais, en revanche, se fait fort d’entretenir sa mémoire et au-delà le devoir. « J’ai participé au concours national de la Résistance et de la déportation. Le thème de l’année était la déportation vers la fin de la guerre. Ça m’a forcément aidée pour le livre... » La Mélusine est arrivée 3e à l’échelon départemental sur deux cents élèves.
Elle remercie au passage son professeur d’histoire, Nicolas Rumeau, l’un ces enseignants inspirants. « Et aussi M. Guillin (Nicolas, prof de français, ndlr) qui a corrigé mon livre avant parution. » Il a, paraît-il, « versé sa petite larme ». Passionnée de cinéma -elle s’y destine-, l’adolescente attend désormais les retours des lecteurs. Son père approuve : « J’ai très vite oublié que c’était ma fille qui avait écrit cette histoire. On s’attache aux personnages jusqu’à la fin ! » Jean-Philippe Joly parle en connaissance de cause. Il y a cinq ans, il avait publié J’ai rencontré un virus, témoignage de sa « guerre » contre la maladie, la sienne et celle de son épouse. L’amour a triomphe. Love War, un roman prédestiné.
Love War, par Noa Joly - 219 pages - 12€ - Disponible sur Amazon.
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jeudi 21 novembre