Hier
Esport Virtual Arena (EVA) vient d’inaugurer sa dixième salle de réalité virtuelle à Chasseneuil-du-Poitou. Equipés d’un casque et d’une arme factice, les joueurs se retrouvent immergés dans un autre monde plutôt hostile. Dédié aux particuliers et aux entreprises, le concept permet même d’affronter des gamers d’autres villes.
E. V. A. Ces trois lettres affichées en majuscule sur l’un des bâtiments de l’allée du Haut-Poitou, à Chasseneuil, ont déjà interpellé pas mal de Technopolitains. A l’intérieur, le contraste est saisissant entre la salle assez sombre du cyberbar et les néons clinquants des deux gigantesques arènes de 500m2 chacune. Le concept, très innovant, ouvre une nouvelle ère dans le monde du jeu vidéo. Exit les écrans et les manettes ! Esport Virtual Arena propose une immersion totale dans le jeu… « C’est en quelque sorte le mélange entre un laser game et un jeu vidéo », explique Stéphane, l’un des trois animateurs, avec Camille et Oscar.
Pour leur premier essai, Florent, Hugo et Alexandre ont choisi Legend of Mars. Après un briefing rapide, trente minutes de mission intense les attendent. Casque de réalité virtuelle sur la tête, le doigt sur la gâchette, ils doivent défendre leur base contre d’étranges robots hostiles. « Les décors sont très réalistes, aussi bien au premier plan que les montagnes au loin, les images sont fluides », raconte Alexandre. Second round au pays des zombies. L’objectif consiste à sauver sa vie en mode chacun-pour-soi. « Le son est spatialisé, c’est impressionnant, on entend les zombies arriver sur les côtés et derrière soi », commente Hugo. « Quand ils rampent vers toi au sol, le stress monte, tu aurais envie de leur mettre des coups de pied mais ce n’est pas possible », poursuit Florent. Il paraît que cette option serait dans les cartons… Pour l’instant, les capteurs se situent uniquement dans le casque et l’arme. « Rien que grâce à ce dispositif et au décor entièrement en noir et blanc, les joueurs sont positionnés dans le jeu », précise Stéphane. L’ordinateur est intégré à un sac à dos. « Tu es tellement dans le jeu que tu ne le sens même plus », témoigne Florent.
Tournois en ligne
La salle EVA de Chasseneuil, dernière-née du réseau, propose trois jeux de 1 à 8 joueurs accessibles à partir de 12 ans (16 ans pour After-H Zombies). A l’origine de cette implantation dans la Vienne, Ekaria Imhaus est loin d’être une geek absolue ! Cette ex-« assimilée fonctionnaire » bossait pour le Régime social des indépendants (RSI) en Ile-de-France avant de tout quitter pour revenir dans sa région de cœur. Elle souhaitait travailler dans le secteur des loisirs. « J’en ai parlé par hasard à mon cousin qui est le meilleur ami du fondateur d’EVA, se souvient la gérante. A la Paris Games Week 2019, il y avait six heures d’attente pour découvrir le concept, j’ai compris qu’il fallait se lancer. » Son banquier l’a suivi. Montant de l’investissement : près de 500 000€. Sous franchise avec l’enseigne, Ekaria a acheté tous les équipements, les jeux et la régie. « Il y avait un cahier des charges à respecter. » Grâce à cela, EVA Poitiers peut organiser des tournois avec des salles situées dans d’autres villes. Tout cela en ligne. L’autre axe de développement, c’est le B-to-B, le marché des entreprises, des séminaires et du team building. Avec la Technopole à proximité, c’est prometteur.
À lire aussi ...
Hier
DMLA : un implant innovant
Contre la DMLA atrophique, il n’existe pas de traitement mais il est possible d’améliorer la vue des patients, sous conditions, grâce à des technologies innovantes telles que le SING IMT, un implant nouvelle génération. Plus de détails avec le Pr Levéziel, du CHU de Poitiers.
jeudi 21 novembre