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Lancée en janvier, la Recyclerie du sport collecte des vêtements et accessoires de sport d’occasion pour les revendre à petits prix. Une initiative éco-responsable et solidaire.
Fin mai, un nouveau venu a pris place au cœur du village du marathon Poitiers-Futuroscope. Tout le week-end, la Recyclerie du sport avait son stand bien en vue des spectateurs et des participants, de quoi doper sa notoriété. « Cet événement a permis de nous faire connaître, confirme Antoine Demier, qui coordonne cette action pour le Comité départemental olympique et sportif de la Vienne (Cdos86). En plus, nous avons récupéré des shorts, des chaussures de course, des maillots… » Créée en janvier, la Recyclerie du sport collecte des accessoires et des vêtements de sport pour ensuite les redistribuer à des personnes qui n’ont pas les moyens de s’équiper. Cette valorisation des objets d’occasion a le mérite de préserver les ressources de la planète en évitant d’acheter du neuf à tout prix. Un vélo, des rollers, un casque, des baskets, des clubs de golf et même des skis ont été déposés par de généreux donateurs, souvent heureux de vider leur garage. Cette opération est financée dans le cadre de l’appel à projets Impact 2024, qui vise à favoriser la pratique du sport par le plus grand nombre à la veille des Jeux olympiques de Paris. « Pour le moment, nous ne prenons que des objets et textiles en bon état mais dans un second temps, nous devrions pouvoir effectuer de petites réparations », reprend Antoine. Avant cela, le Cdos86 devra trouver un local pour stocker le matériel collecté. Les recherches sont en cours. L’association envisage également de recruter un salarié spécifiquement pour cette action. Le maigre bénéfice réalisé sur chaque vente -ou location sous forme d’abonnement- devrait permettre de financer ce poste.
Sur les six premiers mois, les principaux bénéficiaires ont été des étudiants aux revenus limités. Ce n’est pas un hasard car la Recyclerie du sport est pour le moment hébergée sur le campus, au sein de la Maison des sports où plusieurs comités sportifs, dont le Cdos, possèdent leur siège. Plus tard, Antoine Demier et ses collègues ont bien l’intention de diversifier les canaux de diffusion de leurs matériels d’occasion à travers les maisons de quartier et différents services sociaux.
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