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Le menu de Sébastien Boireau
Chef du restaurant gastronomique Papilles, à Poitiers, Sébastien Boireau vous propose un repas de fête réussi pour tous les porte-monnaie.
D’ici octobre, la majorité des 93 enseignants-chercheurs du laboratoire Environnement Biologie Interactions (EBI) auront intégré le bâtiment B31 remis à neuf sur le campus de sciences. Sans oublier les célèbres spécimens de cloportes, stars des paillasses poitevines. La fin des travaux est attendue avec impatience. « C’est difficile pour les équipes qui changent d’étage et supportent le bruit depuis plusieurs mois, admet le directeur Jean-Marc Berjeaud. Mais tout le monde sait bien que ce n’est qu’un mauvais moment à passer pour avoir des locaux plus confortables et fonctionnels. »
A la suite d’un audit réalisé en 2016, l’université de Poitiers a évalué qu’environ 150 000m2 de locaux nécessitaient une rénovation thermique (soit 40% du parc total) sur l’ensemble de ses six campus. Un véritable défi quand on sait que dans la plupart des cas les bâtiments sont forcément occupés et que l’amiante, très utilisée dans les années 1970, perturbe les plannings de travaux. « Non seulement l’objectif est de réduire nos consommations d’énergie mais il s’agit aussi d’adapter les locaux aux nouveaux usages », précise Laurent Brizzi, vice-président en charge du Patrimoine. C’est typiquement le cas de la bibliothèque universitaire principale qui refait peau neuve actuellement. Poitiers figure parmi les rares universités propriétaires de leurs murs, ce qui lui offre plus de souplesse pour fixer ses priorités. Dans la rue Michel-Brunet, un vaste bâtiment de physique a été entièrement isolé par l’extérieur et la ventilation remise à neuf. Un autre (de biologie) le sera bientôt, tandis que celui de chimie a vocation à disparaître. En 2023, c’est la Maison des étudiants qui bénéficiera d’un coup de jeune, ainsi que la grande halle de tennis près de l’IUT qui pourra être transformée selon les besoins en vaste centre d’examen.
« Aujourd’hui, il reste environ 50 000m2 à rénover sur les dix prochaines années », poursuit Laurent Brizzi. Le plan de relance élaboré après la crise Covid sur des fonds européens a bousculé l’ordre des projets. Pour y prétendre, les chantiers doivent être terminés avant la fin 2022. Six projets ont été retenus dont le gymnase « GU2 ». Poitiers a décroché 5,5M€. Plus largement, l’université consacre « entre 15 et 20M€ par an » à l’immobilier. Et tout cela s’accompagne d’un plan d’actions en termes de développement durable, autour de la biodiversité, de la qualité de vie, de la mobilité, de la gestion des déchets…
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