Aujourd'hui
Le menu de Sébastien Boireau
Chef du restaurant gastronomique Papilles, à Poitiers, Sébastien Boireau vous propose un repas de fête réussi pour tous les porte-monnaie.
Combien de collaborateurs permanents le Futuroscope emploie-t-il aujourd’hui ?
« Nous sommes 500 collaborateurs, dont 72 qui ont obtenu un CDI en février dernier. Le plus jeune a
20 ans, le plus vieux 64 ans. Au-delà, nous recrutons environ 600 saisonniers par an en fonction de la fréquentation. »
Par rapport aux années précédentes, que représente l’ouverture d’une nouvelle attraction (Chasseurs de tornades), d’un nouvel hôtel (Station cosmos) et d’un restaurant (Space Loop ?) en termes d’emploi ?
« En équivalent temps plein, nous sommes sur cent personnes, donc a minima 150 contrats de travail. Pour le restaurant et l’hôtel, nous avons 50 collaborateurs. Pour Chasseurs de tornade, c’est un staff de
40 personnes qui permettra de tenir l’amplitude horaire, notamment l’été. »
Est-il plus compliqué d’être DRH du Futuroscope en 2022 qu’en 2015, lorsque vous êtes arrivée, compte tenu des problématiques de recrutement ?
« On sort d’une période tellement épouvantable... C’est très difficile car après cette récession très forte, où l’on a contracté les coûts au maximum, on se développe de manière exponentielle. Plus compliqué ? Je dirais plutôt enthousiasmant. L’équipe RH a l’impression de vivre une période extraordinaire. »
Tout de même, le rapport de « force » entre candidats et entreprises a changé...
« Si je suis très honnête, on a un peu à se remettre en cause. Jusqu’à présent, on s’appelait le Futuroscope, on publiait des annonces et les gens venaient et nous avions l’embarras du choix. Les choses ont un peu bougé. C’est bon pour notre agilité ! Le fait, par exemple, de montrer les coulisses du parc fait partie de cette nouvelle stratégie d’attractivité. On appartient aux entreprises signataires de la charte « La France, une chance. Les entreprises s’engagent ! » On s’attache beaucoup à partager les bonnes recettes pour attirer les candidats... »
Quelles sont-elles ?
« Nous allons faire découvrir nos métiers à des collégiens, des lycéens, très en amont de la recherche d’emploi. Nous devons réfléchir à la manière d’attirer des jeunes, puis de les fidéliser. Ce sont des enjeux vitaux pour la stratégie du parc. Mais objectivement, on a un super produit ! On consacre aussi 3% de notre masse salariale à la formation chaque année, on a un devoir de certifier et former nos collaborateurs. »
Sur l’hôtellerie-restauration, existe-t-il une forme de concurrence avec d’autres acteurs locaux ?
« Ces métiers évoluent de manière significative. Même si nous ne sommes pas soumis à la convention collective de la restauration, nous avons choisi d’appliquer les minima conventionnels négociés dans la branche HCR (Hôtellerie-café-restauration). Le salaire est un élément, mais pas le seul. On a déjà travaillé aussi sur les sujets des coupures, des week-ends, des heures supplémentaires. Au final, le turn-over n’est pas significatif chez nous. »
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